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J-1 pour l’Argentine avant la cessation de paiement

L’Argentine, troisième économie d’Amérique latine, a jusqu’à mercredi pour régler plus d’1,3 milliard de dollars à des fonds d’investissements sous peine d’être en cessation de paiement. Buenos Aires espère trouver encore une solution négociée afin de ne pas rembourser à 100% ses créanciers. Le pays, présidé par Cristina Kirchner, avait déjà versé 500 millions de […]

Ecrit par S.I – le mardi 29 juillet 2014 à 11H45

L’Argentine, troisième économie d’Amérique latine, a jusqu’à mercredi pour régler plus d’1,3 milliard de dollars à des fonds d’investissements sous peine d’être en cessation de paiement. Buenos Aires espère trouver encore une solution négociée afin de ne pas rembourser à 100% ses créanciers.

Le pays, présidé par Cristina Kirchner, avait déjà versé 500 millions de dollars à une banque new yorkaise pour payer ses intérêts dus au 30 juillet.

Problème, cette somme a été bloquée par la Cour suprême de New York, qui a donné raison à deux fonds spéculatifs, NML et Aurelius, qui ont refusé de participer à la restructuration de la dette de l’Argentine en 2005 et 2010 après la crise financière de 2001 dans le pays.

Conséquence de cette décision de la Cour suprême de New York, l’Argentine n’a plus le droit de payer ses créanciers tant que ces deux fonds ne sont pas remboursés.

Cette décision tombe d’autant plus mal que Buenos Aires doit aussi rembourser une partie de sa dette restructurée le 30 juillet.

Au-delà du risque du défaut de paiement, l’Argentine veut éviter l’effet boule de neige. En effet, le pays craint que 93% de ses créanciers qui ont consenti une décote de 70% de sa dette réclament à leur tour le remboursement intégral de leur prêt, ce qui condamnerait Buenos Aires à payer au moins 100 milliards de dollars.

Comme l’explique BFM Business, « personne ne semble vouloir lâcher prise: ni les fonds vautours qui bataillent depuis 10 ans, ni l’Argentine qui pourrait préférer le défaut de paiement technique. Comme le dit le ministre de l’Economie: ‘mieux vaut un typhon qu’un tsunami…' »

 

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