C’est lors d’un dîner familial jeudi dernier, centième anniversaire de l’armistice, que commence l’histoire relatée dans les colonnes de la presse écrite. Passablement ivre, un des convives se met à tirer les cheveux de sa concubine devant tous. Un geste d’une telle violence qu’il met fin au dîner, chacun décidant de rentrer chez soi.
Dans la voiture, alors qu’elle est au volant, la jeune femme se prend une volée de coups. Arrivée à la maison, les coups et insultes redoublant d’intensité, elle prétexte d’un objet oublié dans la voiture pour s’enfuir derechef chez son père. Son conjoint inonde alors son répondeur de messages menaçants, la jeune femme prend peur et se réfugie chez sa nièce, prenant soin d’y amener son père, gravement malade.
Le prévenu se rend, ivre d’alcool et de colère, à pieds, chez son beau-père. Furieux de n’y trouver personne, il met le feu à un matelas. Le feu s’est rapidement propagé à trois pièces de la maison, totalement détruites, mais les pompiers ont évité que toute la case ne soit réduite en cendres.
Hier, la procureure a rappelé le passé violent du prévenu, ainsi que la gravité des faits. L’homme a mis ses actes sur le compte de l’alcool, son avocate a réclamé des soins quant à l’alcoolisme, ainsi que la clémence du tribunal. Mais, la concubine ayant par le passé porté plainte à deux reprises pour violences conjugales, le prévenu est condamné à trois ans de prison ferme, dont 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve.