Plus encore en cette période difficile et incertaine où, en matière d’aménagements, de mobilités, de formation, de culture et d’enjeux liés à la jeunesse, son expérience et sa vision me paraissent des atouts majeurs aptes à faire avancer notre île sur ces grands dossiers thématiques. En outre, je considère que La Réunion ne peut se permettre une alternance synonyme de pertes de temps par les changements effectués à chaque changement de gouvernance.
Il suffit de se rappeler l’arrivée de l’équipe de Gilbert Annette en 2008, après la mandature de René-Paul Victoria, qui a entraîné la fin de projets structurants tels le Pôle Océan et le Zénith et pour conséquence la perte d’attractivité pour le Nord. Attractivité qu’on n’a plus retrouvée.
Didier Robert s’est impliqué. Il a un bilan. Concernant le volet culturel, je peux en parler.
Sous la présidence de Didier Robert, l’écoute et l’action ont été au rendez-vous. Et sil fallait donner quelques exemples je retiens évidemment :
– les aides aux artistes pour la création, les tournées/spectacles ou encore l’enregistrement l’acquisition de matériels en tant que chanteur ou musicien par exemple; sachant que toutes les filières ont été accompagnées plus qu’avant que ce soit le spectacle vivant, le théâtre, la littérature … c’est important
– le soutien aux manifestations d’envergure pour permettre aux artistes de disposer de scènes, de cachets et vivre de notre art
– La continuité territoriale pour les artistes. Beaucoup d’artistes ont pu se rendre sur des événements ou des résidence grâce à la continuité dédiée aux acteurs culturels.
Ce soutien s’est manifesté également à l’égard de la population. Je pense à la mise en place du pass culture donnant accès aux jeunes aux lieux de culture ou au chèque tourisme 974 permettant l’accès aux musées Son action pour la rénovation des Conservatoires et musées ou de de salle de théâtre de spectacle est à saluer. Aujourd’hui la cité du volcan, Stella, Kelonia sont de beaux équipements qui nous rendent fiers de notre histoire ; les élèves fréquentent des salles modernes pour l’enseignement artistique.
En outre, son choix de développer une section culture régionale dans les conservatoires à travers la musique traditionnelle ou la danse traditionnelle constitue à mes yeux une avancée marquante.
Au regard du travail accompli, il est clair que ce président, musicien à ses heures, est un homme qui aime les artistes, qui aime les Réunionnais, qui aime La Réunion sa culture et ses traditions. C’est une chance indéniable d’avoir un amoureux des arts à la tête de notre Région.
Si j’avais un message à lui transmettre, ça serait en direction de notre jeunesse. Elle doit être un des cibles majeurs à l’occasion de cette prochaine mandature. Née dans un monde qui la désespère socialement, politiquement et écologiquement, là voilà confrontée au Covid, au doute et handicapée à l’heure de se projeter sur l’avenir.
Mais fort heureusement, j’ai pu constater sa capacité à se réinventer, notamment dans la solidarité et de porter un langage de défense face à notre planète en souffrance. Elle pose chaque jour la cohérence comme préalable à toutes les actions et c’est une très bonne chose. Il ne suffit plus de faire quelque chose pour nos jeunes, dans une démarche où ils se sentiraient implicitement redevables, mais de les entendre et les associer à ce que nous élaborons.
Ils ont besoin d’être acteurs. Donnons leur du pouvoir !!
Pour le reste, beaucoup s’accordent à dire que Mme Bareigts a réussi un parcours exemplaire en ayant été élue députée, secrétaire d’État, puis Maire en juillet dernier. C’est le cas. Mais je pense qu’elle a encore à prouver en savoir-faire dans la gestion quotidienne d’une collectivité. La plus grande de l’outre Mer.
Elle s’est engagée comme Maire sur des projets avec les administrés de Saint-Denis, elle ne peut pas s’asseoir sur ces engagements. Les Dionysiens attendent qu’ils soient tenus.
Pour toutes les raisons évoquées, Didier Robert est l’homme de la situation. Parce qu’il maîtrise ses dossiers sur les grands volets de compétence de la Région : en termes de développement économique, de tourisme, de recherche, de formation et d’emplois, d’aménagements et de mobilités innovantes. Et je sais qu’ il sera à même de terminer le dernier quart de cette route du littoral, dont la réalisation on l’oublie on peut vite, constitue une prouesse technique.
Didier Robert peut compter sur moi, comme j’ai pu compter sur lui par le passé.