Source : Twitter (@bagdadinvest)
Persécutés et menacés de mort à Mossoul par les jihadistes de l'État islamique (EI), les chrétiens d'Irak, présents dans le pays depuis le début du christianisme, doivent trouver refuge dans des provinces voisines du pays qui ne sont pas encore tombées sous leur coupe, comme le Kurdistan.
Les membres de l'EI ont donné un ultimatum jusqu'à vendredi aux chrétiens de Mossoul, ne leur laissant que quatre options : quitter le territoire du califat, se convertir à l'islam, payer un impôt spécial pour les non-musulmans (la "djizya"), ou périr "par le glaive".
Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, les chrétiens de Mossoul, plus de 35.000 indique-t-il, ont presque tous quitté la ville avant l'expiration de l'ultimatum vendredi.
Comme le raconte un prêtre au Figaro, "Le Daech (Etat islamique, ndlr) a pris leur argent, leurs voitures et tous leurs effets personnels, avant de leur demander de quitter la ville sur le champ".
De plus, "les maisons chrétiennes ont été marquées d'un ن comme "nazaréen"", un terme péjoratif utilisé par les jihadistes pour désigner les chrétiens.
L'ampleur de ce désastre humain est telle que Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, vient de qualifier ces persécutions de "crime contre l'humanité". Dans un communiqué, il "condamne de la manière le plus ferme possible la persécution systématique des minorités en Irak par l'État islamique et les groupes armés qui lui sont liés. Les attaques systématiques contre des civils en raison de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse peuvent constituer un crime contre l'humanité dont les auteurs doivent rendre des comptes".
Le sort des chrétiens à Mossoul, et plus globalement dans les régions contrôlées par l'État islamique, inquiète également la France, qui "condamne avec la plus grande fermeté l'ultimatum lancé par l’État islamique aux chrétiens de Mossoul". "Il s'agit d'une nouvelle illustration de la véritable nature de cette organisation terroriste", a déclaré Romain Nadal, le porte-parole du Quai d'Orsay, évoquant des "menaces intolérables".
Pour sensibiliser le public au sort des chrétiens d'Irak, de nombreux twittos ont intégré le symbole ن à leur profil, en signe de soutien.
Les membres de l'EI ont donné un ultimatum jusqu'à vendredi aux chrétiens de Mossoul, ne leur laissant que quatre options : quitter le territoire du califat, se convertir à l'islam, payer un impôt spécial pour les non-musulmans (la "djizya"), ou périr "par le glaive".
Selon le patriarche chaldéen Louis Sako, les chrétiens de Mossoul, plus de 35.000 indique-t-il, ont presque tous quitté la ville avant l'expiration de l'ultimatum vendredi.
Comme le raconte un prêtre au Figaro, "Le Daech (Etat islamique, ndlr) a pris leur argent, leurs voitures et tous leurs effets personnels, avant de leur demander de quitter la ville sur le champ".
De plus, "les maisons chrétiennes ont été marquées d'un ن comme "nazaréen"", un terme péjoratif utilisé par les jihadistes pour désigner les chrétiens.
L'ampleur de ce désastre humain est telle que Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU, vient de qualifier ces persécutions de "crime contre l'humanité". Dans un communiqué, il "condamne de la manière le plus ferme possible la persécution systématique des minorités en Irak par l'État islamique et les groupes armés qui lui sont liés. Les attaques systématiques contre des civils en raison de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse peuvent constituer un crime contre l'humanité dont les auteurs doivent rendre des comptes".
Le sort des chrétiens à Mossoul, et plus globalement dans les régions contrôlées par l'État islamique, inquiète également la France, qui "condamne avec la plus grande fermeté l'ultimatum lancé par l’État islamique aux chrétiens de Mossoul". "Il s'agit d'une nouvelle illustration de la véritable nature de cette organisation terroriste", a déclaré Romain Nadal, le porte-parole du Quai d'Orsay, évoquant des "menaces intolérables".
Pour sensibiliser le public au sort des chrétiens d'Irak, de nombreux twittos ont intégré le symbole ن à leur profil, en signe de soutien.
