
Face à la violence des jihadistes de l'EIIL, les États-Unis font volte-face. Le président américain, Barack Obama, a annoncé la nuit dernière l'envoi de 275 militaires américains en Irak pour protéger l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad et les citoyens américains qui s'y trouvent. Jusqu'à présent, Washington refusait d'envoyer des troupes au sol.
Dans un courrier adressé au président de la Chambre des représentants et à celui du Sénat, le locataire de la Maison blanche, a indiqué qu'"à compter du 15 juin, quelque 275 militaires ont commencé à être déployés en Irak pour renforcer la sécurité des employés américains et de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad".
Le président américain ajoute que cette force restera en Irak "jusqu'à ce que la situation en termes de sécurité ne justifie plus sa présence".
Comme le rapporte le New York Times, l'ambassade américaine à Bagdad est située dans la "green zone" sécurisée de la capitale irakienne.
Barack Obama devait réunir lundi soir les membres de son Conseil de sécurité nationale (NSC) pour examiner les différentes options qui s'offrent à lui - parmi lesquelles le recours aux frappes aériennes - pour tenter d'enrayer la progression des jihadistes.
Outre l'envoi de ces militaires, l'Iran et les États-Unis, réunis hier à Vienne, ont échangé sur la situation en Irak. Selon Marie Harf, la porte-parole de la diplomatie américaine, les Etats-Unis et l'Iran avaient un "intérêt partagé" contre l'EIIL.
Dans un courrier adressé au président de la Chambre des représentants et à celui du Sénat, le locataire de la Maison blanche, a indiqué qu'"à compter du 15 juin, quelque 275 militaires ont commencé à être déployés en Irak pour renforcer la sécurité des employés américains et de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad".
Le président américain ajoute que cette force restera en Irak "jusqu'à ce que la situation en termes de sécurité ne justifie plus sa présence".
Comme le rapporte le New York Times, l'ambassade américaine à Bagdad est située dans la "green zone" sécurisée de la capitale irakienne.
Barack Obama devait réunir lundi soir les membres de son Conseil de sécurité nationale (NSC) pour examiner les différentes options qui s'offrent à lui - parmi lesquelles le recours aux frappes aériennes - pour tenter d'enrayer la progression des jihadistes.
Outre l'envoi de ces militaires, l'Iran et les États-Unis, réunis hier à Vienne, ont échangé sur la situation en Irak. Selon Marie Harf, la porte-parole de la diplomatie américaine, les Etats-Unis et l'Iran avaient un "intérêt partagé" contre l'EIIL.