Alors que la France s’est déclarée hier favorable à une intervention militaire dans le nord du Mali, l’inquiétude gagne la famille de l’otage français Francis Collomp, dont c’est aujourd’hui le 24è jour de captivité. L’ingénieur français avait été enlevé le 20 décembre à Rimi, dans le nord du Nigéria.
Depuis cette annonce, la famille redouble d’anxiété : « On est dans la peur et dans l’angoisse maintenant que la France est entrée en guerre au Mali« , explique à Zinfos974 Gilda Marbois, la belle-soeur de Francis Collomp.
La famille regrette d’avoir appris la nouvelle de l’intervention française au Mali par un journaliste métropolitain, le Quai d’Orsay n’appelant Anne-Marie Collomp, l’épouse de Francis Collomp, que tard dans la soirée, aux alentours de 23h30. « Nous n’étions au courant de rien. Ils ont déclaré à ma soeur que nous devions rester confiants », souligne Gilda Marbois.
Malgré tout, l’angoisse prédomine : « Nous avons peur que ça tourne mal. Est-ce que les ravisseurs vont exécuter des otages ? Une de leurs revendications était que la France n’intervienne pas dans le Nord du Mali« , poursuit Gilda Marbois.
La belle soeur de Francis Collomp explique toujours « espérer un dénouement heureux » : « On est désarmés. On ne sait pas comment réagir. On espère que les otages s’en sortiront« , conclut-elle. Une manifestation de soutien devrait avoir lieu dimanche 20 janvier au Port, jour qui marquera le premier mois de détention de l’otage français.