"Des propositions très loin des attentes"
L'intersyndicale du Conseil régional, composée de la CGTR Réunion, SGPEN CGTR, UNATOS-FSU, SDU-CLIAS-FSU,INTERCO-CFDT et SAFPTR, a fait le point en début d'après-midi suite la manifestation du 18 novembre devant la pyramide inversée et aux réunions de travail ayant eu lieu depuis avec la Région.
L'intersyndicale avait pour mot d'ordre : 100 euros de hausse des indemnités pour tous les personnels applicable au 1er janvier. La Région Réunion a proposé des hausses allant de 14 à 84 euros.
Cette proposition de la collectivité "ne convient pas à nos attentes et provoque la division entre les personnels", explique Patrick Corré. Il salue toutefois "l'instauration d'un dialogue social et la prise de conscience du mauvais régime d'indemnités" rappelant tout de même que cela se fait "sous la pression et en traînant des pieds".
La Région propose 18 euros pour les personnels TOS (Techniciens et Ouvriers de Service) ayant été transférés aux collectivités locales, 33 euros aux catégories B, 56 euros aux catégories C, et 84 euros aux cadres. "Totalement incompréhensible ! Une catégorie moins diplômée a une augmentation plus importante qu'un personnel plus qualifié", affirme le syndicaliste.
Face à ce constat, l'intersyndicale demande une extension de 84 euros pour tous les agents.
"Des différences inacceptables de traitement"
L'incompréhension est grande devant les écarts de régime indemnitaire entre la Métropole et la Réunion. "Les catégories C de la Réunion touchent une indemnité de 110 euros contre une moyenne nationale de 414 euros, c'est une question d'égalité" revendique le syndicaliste.
Des différences de traitement à l'échelle nationale mais aussi locale. Les agents TOS (Techniciens et Ouvriers de Service) exerçant en collège et sous la responsabilité du Conseil général bénéficient d'une indemnité mensuelle de 242 euros en moyenne, contre 110 euros pour ceux du Conseil Régional exerçant en lycées. "Ces agents effectuent le même travail, pourquoi ceux sous responsabilité de la Région sont traités ainsi ?" s'interroge l'intersyndicale.
Dans le même ordre d'idées, l'intersyndicale pointe du doigt la prime semestrielle octroyée par le président de Région. Tous les agents de la pyramide inversée en sont bénéficiaires à l'exception des TOS. Là aussi, l'intersyndicale demande plus qu'un "effet d'annonce comme ce fut le cas récemment mais un réel équilibrage, qui ne soit pas considéré comme un cadeau". Ainsi, deux fois par an, les agents percevraient environ 390 euros.
"Y'a de l'argent à la Région"
Ces augmentations peuvent être votées dès maintenant et actées début janvier affirment les différents représentants syndicaux. Les orientations budgétaires devront, pour eux, tenir compte de leurs revendications et ils mettent en exergue "le budget de fonctionnement qui doit être revu". "Y'a de l'argent à la Région, si on diminue les pleines pages de publicités dans la presse, les pots et autres cocktails", remarque l'un des représentants syndicaux.
Tous espèrent une réponse positive lors de leur réunion de travail du 28 décembre. Ils préviennent dès maintenant : "en cas de non satisfaction, si nous ne trouvons pas d'accord sur les montants des indemnités, on repartira dans la rue ! On sera au moins deux fois plus nombreux que le 18 novembre!" Au programme également, l'occupation de la session plénière de janvier 2010 : "il faut prévoir au moins 750 places dans l'hémicycle, on sera nombreux !".
Le personnel de la pyramide inversée attend désormais la réponse qui devrait leur parvenir après le 20 décembre.
L'intersyndicale du Conseil régional, composée de la CGTR Réunion, SGPEN CGTR, UNATOS-FSU, SDU-CLIAS-FSU,INTERCO-CFDT et SAFPTR, a fait le point en début d'après-midi suite la manifestation du 18 novembre devant la pyramide inversée et aux réunions de travail ayant eu lieu depuis avec la Région.
L'intersyndicale avait pour mot d'ordre : 100 euros de hausse des indemnités pour tous les personnels applicable au 1er janvier. La Région Réunion a proposé des hausses allant de 14 à 84 euros.
Cette proposition de la collectivité "ne convient pas à nos attentes et provoque la division entre les personnels", explique Patrick Corré. Il salue toutefois "l'instauration d'un dialogue social et la prise de conscience du mauvais régime d'indemnités" rappelant tout de même que cela se fait "sous la pression et en traînant des pieds".
La Région propose 18 euros pour les personnels TOS (Techniciens et Ouvriers de Service) ayant été transférés aux collectivités locales, 33 euros aux catégories B, 56 euros aux catégories C, et 84 euros aux cadres. "Totalement incompréhensible ! Une catégorie moins diplômée a une augmentation plus importante qu'un personnel plus qualifié", affirme le syndicaliste.
Face à ce constat, l'intersyndicale demande une extension de 84 euros pour tous les agents.
"Des différences inacceptables de traitement"
L'incompréhension est grande devant les écarts de régime indemnitaire entre la Métropole et la Réunion. "Les catégories C de la Réunion touchent une indemnité de 110 euros contre une moyenne nationale de 414 euros, c'est une question d'égalité" revendique le syndicaliste.
Des différences de traitement à l'échelle nationale mais aussi locale. Les agents TOS (Techniciens et Ouvriers de Service) exerçant en collège et sous la responsabilité du Conseil général bénéficient d'une indemnité mensuelle de 242 euros en moyenne, contre 110 euros pour ceux du Conseil Régional exerçant en lycées. "Ces agents effectuent le même travail, pourquoi ceux sous responsabilité de la Région sont traités ainsi ?" s'interroge l'intersyndicale.
Dans le même ordre d'idées, l'intersyndicale pointe du doigt la prime semestrielle octroyée par le président de Région. Tous les agents de la pyramide inversée en sont bénéficiaires à l'exception des TOS. Là aussi, l'intersyndicale demande plus qu'un "effet d'annonce comme ce fut le cas récemment mais un réel équilibrage, qui ne soit pas considéré comme un cadeau". Ainsi, deux fois par an, les agents percevraient environ 390 euros.
"Y'a de l'argent à la Région"
Ces augmentations peuvent être votées dès maintenant et actées début janvier affirment les différents représentants syndicaux. Les orientations budgétaires devront, pour eux, tenir compte de leurs revendications et ils mettent en exergue "le budget de fonctionnement qui doit être revu". "Y'a de l'argent à la Région, si on diminue les pleines pages de publicités dans la presse, les pots et autres cocktails", remarque l'un des représentants syndicaux.
Tous espèrent une réponse positive lors de leur réunion de travail du 28 décembre. Ils préviennent dès maintenant : "en cas de non satisfaction, si nous ne trouvons pas d'accord sur les montants des indemnités, on repartira dans la rue ! On sera au moins deux fois plus nombreux que le 18 novembre!" Au programme également, l'occupation de la session plénière de janvier 2010 : "il faut prévoir au moins 750 places dans l'hémicycle, on sera nombreux !".
Le personnel de la pyramide inversée attend désormais la réponse qui devrait leur parvenir après le 20 décembre.