Dans sa pétition, Gabrielle Paillot interpelle directement les préfectures des départements concernés (préfecture du Nord, du Pas-de-Calais, de La Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique) mais aussi le président de la République Emmanuel Macron et son ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, sans oublier le député de Paris Aymeric Caron, figure de la cause animale.
« Au nom du bien-être animal », elle demande à ces derniers « la fermeture définitive des gallodromes encore existants dans le Nord / Pas de Calais et dans les DOM – TOM et ce, au nom du bien-être animal ». Gabrielle Paillot a déjà lancé plusieurs pétitions en ligne par le passé contre la maltraitance animale comme l’interdiction des écoles de tauromachie en France ou l’abolition de la chasse à courre.
Pour rappel,
l’article 521-1 du Code pénal réprime les auteurs de sévices et d’actes de cruauté envers les animaux jusqu’à 3 ans de prison et de 45 000 euros d’amende. Mais une exception est faite – comme pour les courses de taureaux – uniquement
« lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut-être invoquée ». Par ailleurs
, depuis juillet 2015, un arrêt du Conseil constitutionnel interdit la création de tout nouveau gallodrome.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.
Article 521-1 du Code pénal