À la barre, il reconnait les faits seulement en partie : « Je sais que j’ai outragé. Je reconnais, mais je n’ai pas parlé avec la femme. J’étais calme, c’est eux qui m’ont mis un balayage alors je me suis énervé. C’est pas moi qui parle, c’est l’effet ». La présidente lui fait alors remarquer qu’il a 12 mentions à son casier dont la plupart pour outrage. Et là, stupéfaction dans la salle :« On n’a plus le droit de profiter de sa vie ! À chaque fois que je bois, il y a les gendarmes au milieu, ça gâche la vie de tous ceux qui font ça« , rétorque le prévenu au tribunal. Ce n’est pas lui le problème, ce sont les gendarmes qui s’en prennent à lui.
« Il s’enfonce clairement à chaque parole. Il se victimise et minimise« , tance le parquet qui requiert une peine de 10 mois de prison dont 4 mois assortis d’un sursis probatoire ainsi que le maintien en détention. « Il reconnait les faits dans l’ensemble. Il dit qu’il ne s’adresse pas à elle, mais c’est difficile à croire. Il est addict à l’alcool et au zamal, ce sont des soins qu’il lui faut« , plaide la défense. Après délibération, le tribunal suit les réquisitions du parquet. Le prévenu reste à Domenjod pour effectuer sa peine.