La découverte devrait permettre d’améliorer la qualité et l’espérance de vie de nombreux Réunionnais. Alors qu’un pôle de recherche ODHIR (Obésité, diabète, hypertension, insuffisance rénale) a été inauguré ce mercredi matin, à la clinique Oméga (Aurar), au Port, une avancée scientifique particulièrement importante y a été dévoilée.
"Nous avons découvert un anomalie génétique typiquement réunionnaise en matière d’insuffisance rénale", indique le professeur Philippe Froguel, chercheur au CNRS. Une annonce qui résonne dans notre île où la prévalence de l'insuffisance rénale chronique est trois fois plus élevée qu'en métropole.
"Nous avons fait du séquençage de gènes chez des familles malades repérées par l'Aurar. Chez l'une d'entre elles, nous avons trouvé une mutation unique, qui n’avait jamais été retrouvée ailleurs, et qui est responsable de la maladie", explique le médecin, le travail ayant commencé avant l'inauguration du pôle ODHIR.
Un deuxième gène a été découvert par les chercheurs. Il s’agit d’une mutation également très rare dans le monde, n’ayant été retrouvée que sur vingtaine de personnes. Les caractéristiques plus précises font encore l’objet d’études. "On a trouvé une anomalie sur un gène important pour le rein, et on est en train de tester le reste de la famille".
De la prévention et des traitements ciblés
Outre un éclaircissement sur la cause de la maladie, ces découvertes sont importantes en ce qu’elles vont permettre d’adapter les traitements et de mettre en place une meilleure prévention. "On recherchera la présence de cette anomalie pour les futures génération, et si on la retrouve, il y aura une possibilité de prévention de la maladie rénale terminale et donc de la mise en dialyse. On peut la retarder au maximum, voir la retarder", indique encore le professeur Froguel.
Si cette découverte est une grande avancée, le pôle de recherche vise à en permettre d’autres, non seulement en matière d’insuffisance rénale, mais aussi de diabète ou d'obésité. Multidisciplinaire, il se compose d'une équipe médicale de l'Aurar, de l'Unité CRNS de Lille, de l'Inserm U1188 et du laboratoire de biologie cerballiance.
"La démarche vise aussi à s’associer avec la communauté locale des chercheurs tout en développant des collaborations avec des structures de recherche nationales et internationales", indique l'Aurar, qui y a investi 500.000 euros, et compte y dédier une nouvelle enveloppe de 150.000 euros en 2017.
"Nous aimerions que la Réunion ne soit pas qu’une terre d’exception en termes de prévalence de ces maladies, mais aussi pour la recherche et pour l’innovation", espère Marie-Rose Won Fah Hin, la directrice générale de la structure.
"Nous avons découvert un anomalie génétique typiquement réunionnaise en matière d’insuffisance rénale", indique le professeur Philippe Froguel, chercheur au CNRS. Une annonce qui résonne dans notre île où la prévalence de l'insuffisance rénale chronique est trois fois plus élevée qu'en métropole.
"Nous avons fait du séquençage de gènes chez des familles malades repérées par l'Aurar. Chez l'une d'entre elles, nous avons trouvé une mutation unique, qui n’avait jamais été retrouvée ailleurs, et qui est responsable de la maladie", explique le médecin, le travail ayant commencé avant l'inauguration du pôle ODHIR.
Un deuxième gène a été découvert par les chercheurs. Il s’agit d’une mutation également très rare dans le monde, n’ayant été retrouvée que sur vingtaine de personnes. Les caractéristiques plus précises font encore l’objet d’études. "On a trouvé une anomalie sur un gène important pour le rein, et on est en train de tester le reste de la famille".
De la prévention et des traitements ciblés
Outre un éclaircissement sur la cause de la maladie, ces découvertes sont importantes en ce qu’elles vont permettre d’adapter les traitements et de mettre en place une meilleure prévention. "On recherchera la présence de cette anomalie pour les futures génération, et si on la retrouve, il y aura une possibilité de prévention de la maladie rénale terminale et donc de la mise en dialyse. On peut la retarder au maximum, voir la retarder", indique encore le professeur Froguel.
Si cette découverte est une grande avancée, le pôle de recherche vise à en permettre d’autres, non seulement en matière d’insuffisance rénale, mais aussi de diabète ou d'obésité. Multidisciplinaire, il se compose d'une équipe médicale de l'Aurar, de l'Unité CRNS de Lille, de l'Inserm U1188 et du laboratoire de biologie cerballiance.
"La démarche vise aussi à s’associer avec la communauté locale des chercheurs tout en développant des collaborations avec des structures de recherche nationales et internationales", indique l'Aurar, qui y a investi 500.000 euros, et compte y dédier une nouvelle enveloppe de 150.000 euros en 2017.
"Nous aimerions que la Réunion ne soit pas qu’une terre d’exception en termes de prévalence de ces maladies, mais aussi pour la recherche et pour l’innovation", espère Marie-Rose Won Fah Hin, la directrice générale de la structure.