
Un nouveau découpage national de l’ensemble des zones d’emploi est venu actualiser celui de 2010. Il repose sur des données du recensement de la population de 2016 et profite d’une refonte méthodologique."Connaître la structure économique des territoires permet d’adapter localement les politiques publiques. Le découpage en zones d’emploi participe à une meilleure connaissance des dynamiques locales du marché du travail et s’adapte donc mieux aux diagnostics économiques locaux", indique l'Insee.
Les quatre zones d’emploi réunionnaises restent inchangées
"À La Réunion, les quatre zones d’emploi restent inchangées : leurs contours correspondent toujours aux quatre arrondissements de l’île et aux microrégions", indique l'Insee, précisant qu'elles sont aussi cohérentes avec les intercommunalités actuelles. Les zones d’emploi Est, Nord et Ouest correspondent respectivement à la Cirest, la Cinor et le TCO. La zone d’emploi Sud regroupe quant à elle deux intercommunalités : la CaSud et la Civis.
Les quatre zones d’emploi réunionnaises restent inchangées
"À La Réunion, les quatre zones d’emploi restent inchangées : leurs contours correspondent toujours aux quatre arrondissements de l’île et aux microrégions", indique l'Insee, précisant qu'elles sont aussi cohérentes avec les intercommunalités actuelles. Les zones d’emploi Est, Nord et Ouest correspondent respectivement à la Cirest, la Cinor et le TCO. La zone d’emploi Sud regroupe quant à elle deux intercommunalités : la CaSud et la Civis.
90 % des personnes en emploi dans le Nord ou le Sud y vivent aussi
Dans les zones du Nord et du Sud, neuf personnes en emploi sur dix y résident et y travaillent. Mais les zones ne sont pas toutes aussi attractives. Le Nord et leSud bénéficient de la forte concentration des emplois dans les grandes agglomérations de Saint-Denis-Sainte-Marie et Saint-Pierre-Le Tampon.
"Dans le Nord, le nombre d’emplois est plus élevé que le nombre de personnes en emploi qui y résident. L’Ouest et le Sud comptent autant d’actifs en emploi que d’emplois, ce qui n’est pas le cas de l’Est, dnt le développement économique reste moins avancé qu’ailleurs : ses habitants quittent alors plus souvent le territoire, principalement pour aller travailler dans l’agglomération dionysienne", souligne l'Institut.
L'Insee indique que La Réunion présente un déficit en emplois marchands par rapport à la moyenne nationale. Aussi, moins d’une personne en âge de travailler sur deux est en emploi dans toutes les zones d’emploi de l’île : le taux d’emploi varie de 42 % dans l’Est à 50 % au Nord.
Un emploi tourné vers les grandes entités publiques dans le Nord
Les zones d’emploi réunionnaises se démarquent peu les unes des autres en termes d’orientation économique dominante, ce qui est très différent d’autres territoires ultramarins spécialisés dans l’agriculture (Nord de la Guadeloupe, Marie-Galante et Nord de la Martinique) ou à forte orientation touristique (Sud de la Martinique).
"Le Nord est néanmoins marqué par une part importante de l’emploi concentré dans de grandes entités, principalement publiques de 250 salariés ou plus. C’est à Saint-Denis que sont localisés l’essentiel des effectifs de l’Université et du Rectorat et les collectivités territoriales qui emploient le plus de salariés (Région, Département, commune de Saint-Denis)", est-il souligné.
L'institut fait remarquer en outre que les quatre zones de l’île ont pour spécificité une surreprésentation de l’emploi dans l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale. Et qu'a contrario, l’industrie et plus largement l’économie productive est moins représentée qu’en moyenne nationale.
À noter qu'à l’Ouest, la proportion d’emplois dans l’industrie et les secteurs du commerce, de l’hébergement et de la restauration est un peu plus élevée qu’ailleurs, en lien avec la présence du complexe industrialoportuaire et les activités touristiques, principalement balnéaires. Et l'agriculture est un peu plus présente dans l’Est et dans le Sud.
Dans les zones du Nord et du Sud, neuf personnes en emploi sur dix y résident et y travaillent. Mais les zones ne sont pas toutes aussi attractives. Le Nord et leSud bénéficient de la forte concentration des emplois dans les grandes agglomérations de Saint-Denis-Sainte-Marie et Saint-Pierre-Le Tampon.
"Dans le Nord, le nombre d’emplois est plus élevé que le nombre de personnes en emploi qui y résident. L’Ouest et le Sud comptent autant d’actifs en emploi que d’emplois, ce qui n’est pas le cas de l’Est, dnt le développement économique reste moins avancé qu’ailleurs : ses habitants quittent alors plus souvent le territoire, principalement pour aller travailler dans l’agglomération dionysienne", souligne l'Institut.
L'Insee indique que La Réunion présente un déficit en emplois marchands par rapport à la moyenne nationale. Aussi, moins d’une personne en âge de travailler sur deux est en emploi dans toutes les zones d’emploi de l’île : le taux d’emploi varie de 42 % dans l’Est à 50 % au Nord.
Un emploi tourné vers les grandes entités publiques dans le Nord
Les zones d’emploi réunionnaises se démarquent peu les unes des autres en termes d’orientation économique dominante, ce qui est très différent d’autres territoires ultramarins spécialisés dans l’agriculture (Nord de la Guadeloupe, Marie-Galante et Nord de la Martinique) ou à forte orientation touristique (Sud de la Martinique).
"Le Nord est néanmoins marqué par une part importante de l’emploi concentré dans de grandes entités, principalement publiques de 250 salariés ou plus. C’est à Saint-Denis que sont localisés l’essentiel des effectifs de l’Université et du Rectorat et les collectivités territoriales qui emploient le plus de salariés (Région, Département, commune de Saint-Denis)", est-il souligné.
L'institut fait remarquer en outre que les quatre zones de l’île ont pour spécificité une surreprésentation de l’emploi dans l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale. Et qu'a contrario, l’industrie et plus largement l’économie productive est moins représentée qu’en moyenne nationale.
À noter qu'à l’Ouest, la proportion d’emplois dans l’industrie et les secteurs du commerce, de l’hébergement et de la restauration est un peu plus élevée qu’ailleurs, en lien avec la présence du complexe industrialoportuaire et les activités touristiques, principalement balnéaires. Et l'agriculture est un peu plus présente dans l’Est et dans le Sud.