La société Copibois et le pôle de compétitivité Qualitrop ont mis au point et déposé le brevet pour l’élaboration d’un substrat de culture baptisé Copofibre.
L’idée, qui consiste à utiliser les copeaux de bois pour faire pousser les plantes péi, vient de Mathieu de Palmas, directeur de Copobois: "L’objectif est de valoriser les déchets naturels et les ré-usinant afin de produire un substrat qui servira d’engrais pour les plantes".
"En effet, la plupart de celles que nous achetons, tout comme les légumes de la majorité des productions maraichères, ne poussent plus dans la terre mais dans du "substrat"", explique-t-il.
Comment ça marche ? Les sous-produits de sciage sont travaillés mécaniquement "afin de tirer le meilleur parti de la fibre du bois". Il sont ensuite mélangés avec de la tourbe suivant différentes modalités testées par le centre technique l’Armeflhor, partenaire du projet.
"Un marché prometteur"
La dernière formule identifiée comme "aussi performante que de la tourbe pure" est désormais sur le marché et disponible pour une utilisation professionnelle en horticulture ou maraîchage.
L’analyse des réactions aux engrais organiques (puisque le minéral est aujourd’hui massivement utilisé), le développement d’un format pour le grand public ou encore peut-être le développement d’un substrat sans tourbe sont désormais les prochains objectifs. Des études sont en cours.
Il a fallu 4 années à Mathieu de Palmas pour mettre au point le produit, mais "les perspectives sont intéressantes" selon lui. Il cible 30% du marché réunionnais des horticulteurs professionnels dans un premier temps, ce qui représente environ 3,5 millions de pots de 3 litres, soit la production de 600 tonnes de substrat local par an sur les 1.800 tonnes de tourbes importées.
Maurice et Madagascar sont dores et déjà dans le viseur de Copobois, et dans un second temps "l’immense marché du maraichage" (qui recourt également au substrat) mais aussi celui des particuliers.
L’idée, qui consiste à utiliser les copeaux de bois pour faire pousser les plantes péi, vient de Mathieu de Palmas, directeur de Copobois: "L’objectif est de valoriser les déchets naturels et les ré-usinant afin de produire un substrat qui servira d’engrais pour les plantes".
"En effet, la plupart de celles que nous achetons, tout comme les légumes de la majorité des productions maraichères, ne poussent plus dans la terre mais dans du "substrat"", explique-t-il.
Comment ça marche ? Les sous-produits de sciage sont travaillés mécaniquement "afin de tirer le meilleur parti de la fibre du bois". Il sont ensuite mélangés avec de la tourbe suivant différentes modalités testées par le centre technique l’Armeflhor, partenaire du projet.
"Un marché prometteur"
La dernière formule identifiée comme "aussi performante que de la tourbe pure" est désormais sur le marché et disponible pour une utilisation professionnelle en horticulture ou maraîchage.
L’analyse des réactions aux engrais organiques (puisque le minéral est aujourd’hui massivement utilisé), le développement d’un format pour le grand public ou encore peut-être le développement d’un substrat sans tourbe sont désormais les prochains objectifs. Des études sont en cours.
Il a fallu 4 années à Mathieu de Palmas pour mettre au point le produit, mais "les perspectives sont intéressantes" selon lui. Il cible 30% du marché réunionnais des horticulteurs professionnels dans un premier temps, ce qui représente environ 3,5 millions de pots de 3 litres, soit la production de 600 tonnes de substrat local par an sur les 1.800 tonnes de tourbes importées.
Maurice et Madagascar sont dores et déjà dans le viseur de Copobois, et dans un second temps "l’immense marché du maraichage" (qui recourt également au substrat) mais aussi celui des particuliers.