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Injures raciales : La lettre de Brigitte Bardot qui a mis le feu aux poudres

Le 19 mars 2019, la tribune libre écrite par la Fondation Brigitte Bardot avait donné lieu à une polémique sans précédent à La Réunion. Les mots employés par la présidente éponyme avaient sans doute pour ambition d'agir comme un électro-choc à l'adresse du représentant de l'Etat, Amaury de Saint-Quentin, pour qu'il agisse sur le sujet de la maltrataince animale, mais le soufflet s'était retourné contre l'émettrice. Le tollé suscité à l'époque avait contraint le préfet à prendre position. Malgré les excuses, la fondation Bardot doit se défendre ce jeudi sur les mots employés dans ce courrier adressé au préfet de l'époque :

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 07 octobre 2021 à 06H20

« Monsieur le Préfet, 
  
Je suis débordée, envahie par des lettres me dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux ! 
  
C’est inadmissible et insupportable ! 
  
Cette île qu’ils appellent « l’île du diable » est la seule parmi tous les départements et territoires d’outre-mer français qui continue à se conduire aussi sauvagement avec les animaux. 
  
Les touristes sont écoeurés et les associations débordées par le nombre d’animaux blessés, empoisonnés, cruellement amputés, ou ceux qui leur arrivent la bouche transpercée par des hameçons et qui ont réussi à s’enfuir ! 
  
Les chats ont disparu empoisonnés ou la fourrière, qui n’est qu’une entreprise de mort, les a tous euthanasiés et la plupart des chiens subissent le même sort. 
  
C’est un véritable scandale que je ne vais pas me gêner à faire éclater dans le monde entier. 
  
Ma Fondation vous a depuis longtemps envoyé des courriers dénonçant cette cruauté, et dernièrement une administratrice de ma Fondation est venue personnellement vous dénoncer cette multitude d’atrocités faites sur les pauvres animaux. 
  
Les autochtones ont gardé leurs gênes de sauvages, mais les lois françaises sont faites pour être respectées et c’est votre fonction de les mettre en applications. L’article 521-1 du code pénal punit sévèrement la cruauté envers les animaux, aucune dérogation n’est prévue pour l’Ile de la Réunion.  
  
Madame Eliane, est une de mes amies, elle a 89 ans et tente désespérément de soigner et nourrir les quelques chiens faméliques, squelettiques, qui entourent son domicile. Elle me dit ne plus pouvoir y arriver car elle est menacée violemment par son voisinage qui jonche en plus son jardin d’excréments ! 
  
Par contre vous autorisez les fêtes indiennes Tamoul avec décapitations de chèvres et boucs en offrandes à leurs Dieux et dont les abats jetés à la mer attirent les requins… d’où les attaques ! 
  
Tout ça a des reminiscences de cannibalisme des siècles passés et devraient être INTERDITES. 
  
J’ai honte de cette île, de la sauvagerie qui y règne encore, des risques que prennent les êtres humains qui tentent au péril de leurs vies de sauver des chiens, des chats pris pour cible par une population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches. 
  
Alors Monsieur le Préfet, bien que vous ne soyez qu’un fonctionnaire, faites preuve de courage, un titre ne sert à rien si ce n’est pour faire respecter la loi, appliquer les peines méritées et rendre à cette île démoniaque un peu de l’humanité qu’elle a perdue en la laissant livrée à toutes les exactions impunies qu’elle s’est autorisée à prendre à votre nez et à votre barbe sans aucune réaction de votre part. »

 

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