
Le 19 mars 2019, Brigitte Bardot dénonçait l'errance animale et s'en prenait directement aux Réunionnais. Dans une lettre ouverte adressée au préfet, elle qualifiait La Réunion "d'île du diable" et ses habitants "d'autochtones qui ont gardé leurs gênes de sauvages". L'ancienne actrice avait expliqué qu'elle recevait un grand nombre de courriers qui lui étaient adressés personnellement et dans lesquels "la barbarie des Réunionnais vis-à-vis des animaux" était évoquée.
Population dégénérée, traditions barbares, île démoniaque, les adjectifs insultants étaient nombreux dans cette missive qui avait choqué jusque dans l'Hexagone.
Population dégénérée, traditions barbares, île démoniaque, les adjectifs insultants étaient nombreux dans cette missive qui avait choqué jusque dans l'Hexagone.
Une plainte à la demande de l'ex-ministre des Outre-mer
À la demande d'Annick Girardin alors ministre des Outre-mer, le préfet avait déposé une plainte malgré les excuses présentées par Brigitte Bardot, le 24 mars suivant les faits.
Celle-ci a été poursuivie devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour injures raciales au même titre que son collaborateur, Bruno Jacquelin.
Après de multiples renvois, le procès s'était enfin tenu le 7 octobre devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Plusieurs associations et personnalités s'étaient portées parties civiles dont La ligue des droits de l'homme, la Fédération Tamoule de La Réunion et le député Jean-Hugues Ratenon.
À la demande d'Annick Girardin alors ministre des Outre-mer, le préfet avait déposé une plainte malgré les excuses présentées par Brigitte Bardot, le 24 mars suivant les faits.
Celle-ci a été poursuivie devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour injures raciales au même titre que son collaborateur, Bruno Jacquelin.
Après de multiples renvois, le procès s'était enfin tenu le 7 octobre devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Plusieurs associations et personnalités s'étaient portées parties civiles dont La ligue des droits de l'homme, la Fédération Tamoule de La Réunion et le député Jean-Hugues Ratenon.
Coupable d'injures raciales envers les Réunionnais
25.000 euros d’amende et une diffusion dans les médias de la condamnation pour Brigitte Bardot et 5000 euros d’amende pour Bruno Jacquemin avaient été requis par le parquet.
Brigitte Bardot avait été reconnue coupable d’injures raciales envers les Réunionnais et condamnée à payer 20.000 euros aux parties civiles. Son collaborateur et responsable communication de la fondation, Bruno Jacquelin, était lui aussi reconnu coupable avec une amende à verser de 4000 euros.
Une décision contestée par l'ex-égérie du cinéma français qui devait être rejugée ce jeudi devant la cour d'appel de La Réunion. L'audience vient d'être renvoyée au 15 septembre 2022.
25.000 euros d’amende et une diffusion dans les médias de la condamnation pour Brigitte Bardot et 5000 euros d’amende pour Bruno Jacquemin avaient été requis par le parquet.
Brigitte Bardot avait été reconnue coupable d’injures raciales envers les Réunionnais et condamnée à payer 20.000 euros aux parties civiles. Son collaborateur et responsable communication de la fondation, Bruno Jacquelin, était lui aussi reconnu coupable avec une amende à verser de 4000 euros.
Une décision contestée par l'ex-égérie du cinéma français qui devait être rejugée ce jeudi devant la cour d'appel de La Réunion. L'audience vient d'être renvoyée au 15 septembre 2022.