
Depuis le 16 juin une reprise de la sismicité est observée sous le Piton de la Fournaise. Ainsi 18 séismes volcano-tectoniques superficiels (< 2 km sous le sommet) ont été enregistrés sous la zone sommitale entre le 16 et le 22 juin (Figure 1).
Cette sismicité est accompagnée d’une reprise de l’inflation (gonflement) de la base et du sommet de l’édifice du Piton de la Fournaise (Figures 2 et 3). Cette inflation de l’édifice est synonyme d’une pressurisation du réservoir magmatique superficiel localisé aux alentours de 1,5-2,5 km sous le sommet.
En parallèle les flux de CO2 dans le sol en champ lointain (secteurs Plaine des Cafres et Plaine des Palmistes) qui avaient atteint des valeurs maximales à la fin de l’éruption du 2-6 avril 2020, continuent de diminuer, en accord avec des remontées profondes de magma vers les zones plus superficielles du système d’alimentation. Même si la tendance est à la baisse, les valeurs absolues du flux de CO2 par le sol restent très élevées.
A noter que ce processus de recharge du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface et à une éruption, mais peut également s’arrêter sans donner lieu à brève échéance à une éruption.
Niveau d’alerte en cours : Vigilance
Cette sismicité est accompagnée d’une reprise de l’inflation (gonflement) de la base et du sommet de l’édifice du Piton de la Fournaise (Figures 2 et 3). Cette inflation de l’édifice est synonyme d’une pressurisation du réservoir magmatique superficiel localisé aux alentours de 1,5-2,5 km sous le sommet.
En parallèle les flux de CO2 dans le sol en champ lointain (secteurs Plaine des Cafres et Plaine des Palmistes) qui avaient atteint des valeurs maximales à la fin de l’éruption du 2-6 avril 2020, continuent de diminuer, en accord avec des remontées profondes de magma vers les zones plus superficielles du système d’alimentation. Même si la tendance est à la baisse, les valeurs absolues du flux de CO2 par le sol restent très élevées.
A noter que ce processus de recharge du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface et à une éruption, mais peut également s’arrêter sans donner lieu à brève échéance à une éruption.
Niveau d’alerte en cours : Vigilance