
"Désignée candidate par le mouvement CREA lors des dernières élections sénatoriales, je tiens avant tout à rappeler l’esprit de mon engagement politique et celui de l’équipe mobilisée dans cette campagne citoyenne. Nous portons des valeurs d’éthique et d’intégrité en politique, notre mouvement veut construire une société plus juste, plus transparente, où les intérêts citoyens sont au cœur des considérations politiques.
Je prends acte de la décision du Conseil constitutionnel qui a prononcé mon inéligibilité pour trois ans suite au rejet de mon compte de campagne par la commission des comptes de campagne et des financements politiques.
Toutefois, je précise que cette inéligibilité n’a pas d’effet sur les mandats acquis antérieurement à la décision. Elle s’applique donc aux prochains scrutins jusqu’en 2021.
La décision du Conseil constitutionnel se fonde sur deux points :
- Le compte de campagne n’a pas été présenté par un membre de l’ordre des experts-comptables et des comptables agréés. Je tiens à apporter toute la transparence sur les raisons qui ont conduit à cette décision. Il s’agit de dépenses de campagne d'un montant total de 1 622 euros et des recettes d’un montant équivalent. Cette somme a servi à assurer le paiement des impressions nécessaires à l’élection. Au vu de ce faible montant, nous n’avions pas jugé nécessaire de faire appel à une expertise comptable, dont les frais peuvent être équivalents voir supérieurs au montant total de la campagne.
- La participation d’une personne morale au financement de la campagne. Cela concerne dans les faits, la participation d’une élue présente sur la liste de campagne, d’un montant de 500 euros cependant versé par un chèque de sa SCI familiale.
Si des erreurs d’appréciation et matérielle ont été commises, je n’ai commis aucune faute morale.
Cette décision ne met en doute, ni mon honneur, ni mon intégrité. Je n'ai pas volé, je n'ai pas fraudé, ni commis aucun acte trahissant la confiance de nos concitoyens. La décision du juge de l’élection est uniquement motivée par ces deux points de forme entraînant la non conformité du compte de campagne.
Malgré cette décision que je trouve extrêmement sévère et disproportionnée par rapport aux faits, je reste motivée et déterminée à agir au nom de l’intérêt général et de la citoyenneté. Je poursuivrais mon action, que ce soit dans un mandat électif ou en tant que simple citoyenne, réunionnaise engagée pour mon île."
Françoise Lambert
Je prends acte de la décision du Conseil constitutionnel qui a prononcé mon inéligibilité pour trois ans suite au rejet de mon compte de campagne par la commission des comptes de campagne et des financements politiques.
Toutefois, je précise que cette inéligibilité n’a pas d’effet sur les mandats acquis antérieurement à la décision. Elle s’applique donc aux prochains scrutins jusqu’en 2021.
La décision du Conseil constitutionnel se fonde sur deux points :
- Le compte de campagne n’a pas été présenté par un membre de l’ordre des experts-comptables et des comptables agréés. Je tiens à apporter toute la transparence sur les raisons qui ont conduit à cette décision. Il s’agit de dépenses de campagne d'un montant total de 1 622 euros et des recettes d’un montant équivalent. Cette somme a servi à assurer le paiement des impressions nécessaires à l’élection. Au vu de ce faible montant, nous n’avions pas jugé nécessaire de faire appel à une expertise comptable, dont les frais peuvent être équivalents voir supérieurs au montant total de la campagne.
- La participation d’une personne morale au financement de la campagne. Cela concerne dans les faits, la participation d’une élue présente sur la liste de campagne, d’un montant de 500 euros cependant versé par un chèque de sa SCI familiale.
Si des erreurs d’appréciation et matérielle ont été commises, je n’ai commis aucune faute morale.
Cette décision ne met en doute, ni mon honneur, ni mon intégrité. Je n'ai pas volé, je n'ai pas fraudé, ni commis aucun acte trahissant la confiance de nos concitoyens. La décision du juge de l’élection est uniquement motivée par ces deux points de forme entraînant la non conformité du compte de campagne.
Malgré cette décision que je trouve extrêmement sévère et disproportionnée par rapport aux faits, je reste motivée et déterminée à agir au nom de l’intérêt général et de la citoyenneté. Je poursuivrais mon action, que ce soit dans un mandat électif ou en tant que simple citoyenne, réunionnaise engagée pour mon île."
Françoise Lambert