Six membres d’une même famille, dont deux petites filles de 9 et 12 ans, ont tué dimanche au moins 11 personnes et fait 41 blessées dimanche dans trois attentats suicide distincts contre des églises dans la ville de Surabaya, en Indonésie, attaques revendiquées par le groupe Etat islamique.
La famille, qui comprenait la mère et le père ainsi que deux fillettes de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, était liée au mouvement radical Jamaah Ansharut Daulah, un groupe qui soutient l’EI.
Des démineurs ont par ailleurs désamorcé deux bombes à la Gereja Pantekosta Pusat Surabaya (Eglise pentecôtiste du centre de Surabaya), où a eu lieu l’un des attentats.
Ces attaques surviennent quelques jours après que cinq policiers et un détenu ont été tués au cours d’affrontements dans une prison de haute sécurité en banlieue de Jakarta. L’EI avait revendiqué les faits mais la police indonésienne avait écarté l’implication de ce groupe.
L’intolérance religieuse a augmenté ces dernières années en Indonésie, pays de 260 millions d’habitants dont près de 90 % sont de confession musulmane ce qui en fait le pays le plus peuplé au monde.
Plusieurs attaques visant des églises se sont produites ces dernières années en Indonésie.