L’application illégitime de textes législatifs devenus caduques au fil du temps ne constitue pas une raison impérieuse d’orchestrer l’appauvrissement des hospitaliers. Une mobilisation exceptionnelle des agents, marquée par une intersyndicale où notre syndicat a pu réaffirmer ses valeurs, diffuser son analyse et partager ses revendications, a permis d’interrompre le processus engagé.
Reçus le 14 mai à la Préfecture par l’ARS-OI, la DRFIP et les directeurs d’établissements, SUD et les organisations syndicales ont obtenu la suspension provisoire de la mesure, protégeant ainsi le pouvoir d’achat des agents hospitaliers. Loin de se contenter de cette mesurette, notre syndicat et l‘intersyndicale ont maintenu la pression pour que l’Etat prenne toutes ses responsabilités et convoque ses ministères afin d’amorcer une réflexion sur le sujet et rendre des arbitrages.
Notre crédo, LES AGENTS HOSPITALIERS NE DOIVENT PAS PERDRE UN CENTIME.
Cette revendication a été reprise à l’unanimité par l’intersyndicale et les exigences maintenues. Dans ce cadre, une première réunion interministérielle, réunie sous l’égide du cabinet du Premier Ministre, s’est tenue le 22 mai à Paris ; l’objectif étant de définir les solutions prenant en considération les effets de la désindexation des primes visées.
Reçus le 25 mai à l’ARS –OI, nous avons reçu la garantie qu’aucune baisse de rémunération n’impacterait les hospitaliers, la décision initiale étant suspendue jusqu’à la présentation d’une proposition ministérielle. SUD reste alerte et attentif à ce que notre revendication première soit entendue et respectée : aucune perte salariale, pas un centime en moins !
ON NE LÂCHE RIEN !!! SUD RESTE EN LUTTE !!!!