"On ne baissera pas la garde devant ces attaques". Les mots sont de Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul, passablement irrité par les allusions d'enrichissement à son compte et de "pillage des caisses communales" semées hier par son opposante Huguette Bello.
Fidèle à l'image d'homme besogneux qu'il répète à chaque intervention, Joseph Sinimalé rappelle qu'il "ne fait pas de politique pour s'enrichir". S'il ne devait en rester qu'une preuve ultime, ça serait selon lui l'état de son patrimoine dépourvu de tout bien clinquant : "je n'ai pas de maison en propriété", se défend-il. Pour autant, il dit ne pas vouloir jouer la carte du "misérabilisme".
La première réplique imaginée par le maire de Saint-Paul pour justifier du plafonnement de ses émoluments en tant que maire et président de l'intercommunalité de l'Ouest, est de dire qu'avec son équipe, il souhaitait rétablir une "plus juste répartition des indemnités de fonction pour les 43 conseillers municipaux compte tenu du travail qu'ils fournissent au service de la population". Quant à son propre traitement, du côté du TCO, il tient à souligner que cette décision a été prise collégialement avec les vice-présidents. Pour ce qui concerne Saint-Paul, Joseph Sinimalé pense arroser l'arroseur.
L'équipe nouvellement en place renvoie en effet la patate chaude dans le camp adverse. L'enveloppe budgétaire prévue pour ses élus et qu'elle s'apprête à mettre au vote serait tout simplement la version qui avait été conçue par la majorité sortante. Le document de travail, qui n'avait donc pas été voté, est dévoilé dans ses grandes lignes. Huguette Bello ne manquera sans doute pas d'y répondre dès demain lors d'un nouveau conseil.
Fidèle à l'image d'homme besogneux qu'il répète à chaque intervention, Joseph Sinimalé rappelle qu'il "ne fait pas de politique pour s'enrichir". S'il ne devait en rester qu'une preuve ultime, ça serait selon lui l'état de son patrimoine dépourvu de tout bien clinquant : "je n'ai pas de maison en propriété", se défend-il. Pour autant, il dit ne pas vouloir jouer la carte du "misérabilisme".
La première réplique imaginée par le maire de Saint-Paul pour justifier du plafonnement de ses émoluments en tant que maire et président de l'intercommunalité de l'Ouest, est de dire qu'avec son équipe, il souhaitait rétablir une "plus juste répartition des indemnités de fonction pour les 43 conseillers municipaux compte tenu du travail qu'ils fournissent au service de la population". Quant à son propre traitement, du côté du TCO, il tient à souligner que cette décision a été prise collégialement avec les vice-présidents. Pour ce qui concerne Saint-Paul, Joseph Sinimalé pense arroser l'arroseur.
L'équipe nouvellement en place renvoie en effet la patate chaude dans le camp adverse. L'enveloppe budgétaire prévue pour ses élus et qu'elle s'apprête à mettre au vote serait tout simplement la version qui avait été conçue par la majorité sortante. Le document de travail, qui n'avait donc pas été voté, est dévoilé dans ses grandes lignes. Huguette Bello ne manquera sans doute pas d'y répondre dès demain lors d'un nouveau conseil.

L'équipe municipale livre une comparaison des deux mandatures qui se suivent
Pour Joseph Sinimalé, "la députée-maire en position de cumul des indemnités pendant six ans n'a pas de leçon à donner" en la matière. Tout comme elle, il s'apprête à toucher le plafond des indemnités, certes autorisé pour un élu en France, c'est-à-dire 8.272,02 euros (brut), soit environ 7.500 euros (net)*. En additionnant sa casquette en mairie et au TCO, Joseph Sinimalé aurait en effet émargé à 11.000 euros. Le delta consécutif à l'écrêtement "reviendra dans les caisses de la mairie", énonce-t-il avec l'appui de son DGS par intérim. Avant, l'écrêtement revenait à un ou des adjoints au choix de l'élu cumulard. De plus, rappelle son conseiller juridique sur les affaires générales, ces indemnités restent assujetties à la fiscalité.
Promesse de transparence
Face aux critiques, le maire de Saint-Paul propose à "la parlementaire d'oeuvrer sur le plan législatif" si elle en a tant à redire. "Nous respectons la loi", réaffirme Joseph Sinimalé, "heureux", dit-il, de pouvoir "se mettre au service de la population". La seule vérité selon lui.
Le maire et président du TCO a pris des engagements fermes, le tout sous les yeux d'une équipe d'adjoints, de jouer "la transparence pendant les six années qui viennent". Cela commence par une série de documents (voir ci-contre et plus bas) comparant les indemnités des mandatures.
La première des transparences viendra dans quelques jours. Joseph Sinimalé promet de rendre public d'ici peu sa réelle intention quant au devenir de la médiathèque.
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*La loi relative aux conditions d'exercice des mandats locaux (1992) fixe un plafond pour le cumul des indemnités des élus à 1,5 fois l'indemnité de base des parlementaires (soit, depuis le 01/07/2010, un plafond de 8272,02 euros brut).
Promesse de transparence
Face aux critiques, le maire de Saint-Paul propose à "la parlementaire d'oeuvrer sur le plan législatif" si elle en a tant à redire. "Nous respectons la loi", réaffirme Joseph Sinimalé, "heureux", dit-il, de pouvoir "se mettre au service de la population". La seule vérité selon lui.
Le maire et président du TCO a pris des engagements fermes, le tout sous les yeux d'une équipe d'adjoints, de jouer "la transparence pendant les six années qui viennent". Cela commence par une série de documents (voir ci-contre et plus bas) comparant les indemnités des mandatures.
La première des transparences viendra dans quelques jours. Joseph Sinimalé promet de rendre public d'ici peu sa réelle intention quant au devenir de la médiathèque.
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*La loi relative aux conditions d'exercice des mandats locaux (1992) fixe un plafond pour le cumul des indemnités des élus à 1,5 fois l'indemnité de base des parlementaires (soit, depuis le 01/07/2010, un plafond de 8272,02 euros brut).

