La préfecture a transmis le communiqué suivant à la presse, à l'issue de la réunion, pour faire part des "accords" auxquels les différents intervenants sont parvenus durant la table ronde : "La CAF examinera avec l'appui du Conseil général, au cas par cas, la situation des familles en détresse. Le Pôle Emploi prend en charge les personnes ayant souscrit une convention de reclassement personnalisée, soit 613 personnes concernées. Le Conseil général étudie la proposition suivante : si l'AGS paie les indemnités dues aux ex-salariés, le Conseil général s'engagera de son côté à rembourser l'AGS si une décision judiciaire ultérieure venait à reconnaitre la responsabilité du Conseil général".
Même si elle s'en défend encore officiellement, l'AGS pourrait payer les indemnités si le Conseil Général s'engage à les rembourser si sa responsabilité était reconnue par une décision de justice ultérieure.
Jusqu'à maintenant, les deux parties se renvoyaient la balle. Pour le Département, ces licenciements sont économiques et les ex-salariés doivent être remboursé par l'AGS à laquelle ils ont cotisé pendant tout le temps où ils ont travaillé. De son côté, l'Association pour la Gestion des Salariés (AGS) estime qu'elle doit certes payer, sauf quand il y a une reprise d'activité, ce qui est le cas en l'espèce puisque le Conseil général s'est engagé à réembaucher 1.000 personnes.
Malgré l'accord de principe rapporté par le Préfet, les ex-salariés de l'Arast estiment qu'il n'y a pas eu de réelles avancées. "Nous allons durcir le mouvement" assurent-ils, toujours sur le pied de guerre pour obtenir leur dû.
La Préfecture promet une solution concrète d'ici midi.
Même si elle s'en défend encore officiellement, l'AGS pourrait payer les indemnités si le Conseil Général s'engage à les rembourser si sa responsabilité était reconnue par une décision de justice ultérieure.
Jusqu'à maintenant, les deux parties se renvoyaient la balle. Pour le Département, ces licenciements sont économiques et les ex-salariés doivent être remboursé par l'AGS à laquelle ils ont cotisé pendant tout le temps où ils ont travaillé. De son côté, l'Association pour la Gestion des Salariés (AGS) estime qu'elle doit certes payer, sauf quand il y a une reprise d'activité, ce qui est le cas en l'espèce puisque le Conseil général s'est engagé à réembaucher 1.000 personnes.
Malgré l'accord de principe rapporté par le Préfet, les ex-salariés de l'Arast estiment qu'il n'y a pas eu de réelles avancées. "Nous allons durcir le mouvement" assurent-ils, toujours sur le pied de guerre pour obtenir leur dû.
La Préfecture promet une solution concrète d'ici midi.