Le calme du cimetière n'est qu’une apparence, explique Jean Hugues Veerapen, responsable au cimetière de l’Est à Saint-Denis. Toute l’année, des équipes sont à pied d’œuvre pour entretenir les lieux et ces derniers constatent un nombre incalculable d’incivilités.
Une goutte d’eau peut faire déborder le vase
Les visiteurs sont invités à utiliser du sable, mis à leur disposition, pour remplir les vases à fleurs. Les familles ne l’entendent pas toujours de cette oreille, constate Dominique Pauline, chef d’équipe sur le site. Malgré les indications, les agents retrouvent des vases remplis d’eau sur les sépultures, qui représentent de véritables nids à moustiques.
De la même façon, le chef d’équipe appelle à la vigilance concernant les déchets. Des vieux carreaux, des galets, de la ferraille, les poubelles sont trop souvent surchargées de déchets qui ne devraient pas y être.
Profanation et dépôts sauvages
Sacrifices et rituels sont courants en ces lieux de recueillement. Animaux sacrifiés, offrandes de fruits et d’alcool ou encore dégradations de tombes surviennent toute l’année. En juillet dernier, 12 sépultures ont été retrouvées saccagées, une dégradation dont la charge des réparations se répercute ensuite sur les familles. Selon l’agent présent sur le site, une femme viendrait régulièrement au cimetière, pour se fournir en fleurs, qu’elle revendrait ensuite sur des brocantes…
Pour rappel, la profanation de sépulture est un délit puni par le Code pénal, qui réprime "la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts". Ce délit est passible d’un à cinq ans d’emprisonnement, ainsi que d’une amende pouvant aller de 15.000 à 75.000 euros.
Plaques de plâtre, carrelage, batteries usagées et même épaves de voitures, le cimetière est aussi propice aux dépôts sauvages. En début de semaine dernière, les équipes ont relevé une vingtaine de batteries usagées abandonnées le long du cimetière.
Une goutte d’eau peut faire déborder le vase
Les visiteurs sont invités à utiliser du sable, mis à leur disposition, pour remplir les vases à fleurs. Les familles ne l’entendent pas toujours de cette oreille, constate Dominique Pauline, chef d’équipe sur le site. Malgré les indications, les agents retrouvent des vases remplis d’eau sur les sépultures, qui représentent de véritables nids à moustiques.
De la même façon, le chef d’équipe appelle à la vigilance concernant les déchets. Des vieux carreaux, des galets, de la ferraille, les poubelles sont trop souvent surchargées de déchets qui ne devraient pas y être.
Profanation et dépôts sauvages
Sacrifices et rituels sont courants en ces lieux de recueillement. Animaux sacrifiés, offrandes de fruits et d’alcool ou encore dégradations de tombes surviennent toute l’année. En juillet dernier, 12 sépultures ont été retrouvées saccagées, une dégradation dont la charge des réparations se répercute ensuite sur les familles. Selon l’agent présent sur le site, une femme viendrait régulièrement au cimetière, pour se fournir en fleurs, qu’elle revendrait ensuite sur des brocantes…
Pour rappel, la profanation de sépulture est un délit puni par le Code pénal, qui réprime "la violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures, d’urnes cinéraires ou de monuments édifiés à la mémoire des morts". Ce délit est passible d’un à cinq ans d’emprisonnement, ainsi que d’une amende pouvant aller de 15.000 à 75.000 euros.
Plaques de plâtre, carrelage, batteries usagées et même épaves de voitures, le cimetière est aussi propice aux dépôts sauvages. En début de semaine dernière, les équipes ont relevé une vingtaine de batteries usagées abandonnées le long du cimetière.