Jeudi soir, dans les rues du Chaudron, une trentaine de manifestants a de nouveau provoqué les forces de l’ordre. Des incidents qui en sont restés à quelques jets de galets et de bouteilles de verre, et à des feux de poubelles entre 21h et 22h30.
Si certains pensaient que tout est rentré dans l’ordre depuis les émeutes, d’autres, à l’instar de l’élue du quartier du Chaudron, Monique Orphé, restent vigilants : « La situation est encore fragile. Nous restons vigilants car la tension demeure. C’est un calme précaire« , réagit la 1ère adjointe à la mairie de Saint-Denis.
Soucieuse que le quartier du Chaudron ne soit pas une nouvelle fois stigmatisée, Monique Orphé rappelle que, lors des précédentes émeutes, une partie des manifestants ayant sévi au coeur du Chaudron n’en était pas originaire.
Par ailleurs, l’élue répète encore aujourd’hui que derrière le problème de la vie chère existe un malaise des jeunes et de l’emploi. « Ils attendent une bouffée d’oxygène. Le préfet a par exemple promis de débloquer 1.000 contrats… Ces mesures sont attendues« , assure-t-elle. Michel Lalande s’était effectivement engagé, lors d’une précédente table ronde, à ce que l’Etat finance, à hauteur de 95%, 1.000 emplois aidés.