La scène est inhabituelle. Depuis hier les pompiers bloquent une partie de la rue Désiré Barquisseau, en face de la caserne de Saint-Pierre. Ils se mobilisent pour obtenir des réponses concernant le paiement de leurs interventions dans le cadre des incendies qui ont ravagé les hauts de l’Ouest.
« Personne n’a encore été payé et on ne sait pas non plus quel sera le taux horaire appliqué. C’est inadmissible, on veut des réponses, c’est tout ce qu’on demande » s’emporte Moïse Lagarrigues, l’un des porte-parole du mouvement. Pour l’heure, « un forfait de quarante heures supplémentaires payé au tarif-horaire de sept euros » ne convient pas aux pompiers.
Les métros déjà rémunérés ?
« Le mouvement pourrait se durcir et s’envenimer » préviennent-ils, surtout qu’ils ont dû intervenir à nouveau en début de semaine pour circonscrire une reprise d’incendie. Selon eux, leurs collègues métropolitains, mobilisés pour venir les soutenir, auraient déjà été rémunérés, ce qui pour eux est pas normal.
Les pompiers vont poursuivre leur mobilisation : « nous sommes rejoints par d’autres casernes comme celle de l’Étang-salé » conclut Moïse Lagarrigues.