
"Une catastrophe écologique et économique", c'est ainsi que Patrick Lebreton, le député-Maire de Saint-Joseph a résumé la situation dans les hauts de l'Ouest, lors d'une conférence organisée aujourd'hui à Saint-Pierre avec le sénateur Michel Vergoz et le conseiller Général Jean-Jacques Vlody Pour Patrick Lebreton, "on est en train d'assassiné le cœur de La Réunion. (...) le gouvernement semble avoir dit à la Réunion en sort'a zot. (...).
Parallèlement à la conférence organisée par les socialistes, le parti communiste réunionnais organisait lui aussi sa propre conférence, à la même heure et à quelques pâtés de maison de la permanence socialiste de Saint-Pierre. Même si l'approche est légèrement différente, les deux partis de gauche réclament "l'intervention de moyens aériens conséquents" .
Un plan de prévention contre les feux de forêt datant de juillet 2011 évoque la solution "Dash 8"
D'une seule voix, les socialistes ont parlé "d'irresponsabilité et d'incompétence". Ils pointent du doigt les plus hautes instances de l'état : "La solidarité nationale est un devoir de l'état. Quand il y a des moyens, il n'y a pas de polémiques", souligne Patrick Lebreton.
De son côté, Michel Vergoz appuie son argumentation sur un document présentant un plan de prévention et de lutte contre les feux de forêts. Il s'agit, selon le sénateur de La Réunion, d'un document officiel puisqu'il a été conceptualisé par la préfecture, le SDIS et l'ONF. Ce document date de juillet 2011 et précise : "Face à une situation de crise, le préfet sollicitera l'engagement des moyens nationaux (Dash 8 de la sécurité civile) et des moyens militaires, tant aériens que terrestres".
"Il y a trois mois, on nous dit dans un plan de prévention officiel impliquant la préfecture le SDI et l'ONF que le Dash est efficace et qu'on y fera appel. Aujourd'hui, on nous dit que le Dash n'était pas vraiment utile pour lutter contre le feu en 2010" s'insurge Michel Vergoz qui a notamment envoyé un courrier au ministre de l'Intérieur dans lequel il dit espérer "que les causes techniques invoquées pour ne pas recourir au Dash 8 ne masquent pas une décision qui serait motivée par des raisons financières".
Les trois élus socialistes ont décidé d'apporter leur soutien à l'initiative d'Hugette Bello qui a demandé l'ouverture d'une enquête parlementaire.
Parallèlement à la conférence organisée par les socialistes, le parti communiste réunionnais organisait lui aussi sa propre conférence, à la même heure et à quelques pâtés de maison de la permanence socialiste de Saint-Pierre. Même si l'approche est légèrement différente, les deux partis de gauche réclament "l'intervention de moyens aériens conséquents" .
Un plan de prévention contre les feux de forêt datant de juillet 2011 évoque la solution "Dash 8"
D'une seule voix, les socialistes ont parlé "d'irresponsabilité et d'incompétence". Ils pointent du doigt les plus hautes instances de l'état : "La solidarité nationale est un devoir de l'état. Quand il y a des moyens, il n'y a pas de polémiques", souligne Patrick Lebreton.
De son côté, Michel Vergoz appuie son argumentation sur un document présentant un plan de prévention et de lutte contre les feux de forêts. Il s'agit, selon le sénateur de La Réunion, d'un document officiel puisqu'il a été conceptualisé par la préfecture, le SDIS et l'ONF. Ce document date de juillet 2011 et précise : "Face à une situation de crise, le préfet sollicitera l'engagement des moyens nationaux (Dash 8 de la sécurité civile) et des moyens militaires, tant aériens que terrestres".
"Il y a trois mois, on nous dit dans un plan de prévention officiel impliquant la préfecture le SDI et l'ONF que le Dash est efficace et qu'on y fera appel. Aujourd'hui, on nous dit que le Dash n'était pas vraiment utile pour lutter contre le feu en 2010" s'insurge Michel Vergoz qui a notamment envoyé un courrier au ministre de l'Intérieur dans lequel il dit espérer "que les causes techniques invoquées pour ne pas recourir au Dash 8 ne masquent pas une décision qui serait motivée par des raisons financières".
Les trois élus socialistes ont décidé d'apporter leur soutien à l'initiative d'Hugette Bello qui a demandé l'ouverture d'une enquête parlementaire.