
Les faits se sont déroulés le dimanche 19 février dans la soirée au Port. Suite à une dispute conjugale, un homme a mis le feu aux "affaires qu'il avait achetées", embrasant par ricochet la totalité de l'habitation. Il est ensuite parti tranquillement en voiture avant de revenir et d'être interpellé puis placé en garde à vue. Les forces de l’ordre et les secours, qui ont pris d'énormes risques compte tenu de l'ampleur de l'incendie, ont réussi à secourir les habitants de l'immeuble. Au total, dix personnes ont été évacuées vers le CHOR de Saint-Paul.
Ce lundi, le père de famille était jugé sous le régime de la comparution immédiate. Le 22 février denier, il avait demandé un délai pour préparer sa défense. Il était ensuite placé en détention provisoire.
"On vient de se remettre ensemble et elle s'énerve, elle ne veut rien entendre. On se dispute et à chaque fois elle me dit 'casse toi, sors de chez moi' alors que je fais tout pour que nous ayons un petit cocon familial. Après une journée de travail, la fatigue, j'ai perdu les pédales", explique Giany L., 45 ans, au président à propos de son geste qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. "Sur place, c'est le chaos", diront même les policiers qui arrivent en premier sur les lieux.
L'origine de la dispute viendrait d'une histoire de jalousie datant de leur dernière séparation. Monsieur n'aurait pas digéré que son ex-compagne ai pu faire une rencontre lors de ce break et il le lui reproche souvent. Toujours est-il que ce jour-là c'est allé beaucoup trop loin.
Ce lundi, le père de famille était jugé sous le régime de la comparution immédiate. Le 22 février denier, il avait demandé un délai pour préparer sa défense. Il était ensuite placé en détention provisoire.
"On vient de se remettre ensemble et elle s'énerve, elle ne veut rien entendre. On se dispute et à chaque fois elle me dit 'casse toi, sors de chez moi' alors que je fais tout pour que nous ayons un petit cocon familial. Après une journée de travail, la fatigue, j'ai perdu les pédales", explique Giany L., 45 ans, au président à propos de son geste qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques. "Sur place, c'est le chaos", diront même les policiers qui arrivent en premier sur les lieux.
L'origine de la dispute viendrait d'une histoire de jalousie datant de leur dernière séparation. Monsieur n'aurait pas digéré que son ex-compagne ai pu faire une rencontre lors de ce break et il le lui reproche souvent. Toujours est-il que ce jour-là c'est allé beaucoup trop loin.
"Attends, tu vas voir ce que je vais faire"
Suite à cette dispute, il a voulu calmer les choses. Alors qu'elle est allongée sur le lit, il veut qu'elle vienne voir la télé pour calmer les choses. Il l'a tire par les pieds pour la faire venir dans le salon mais elle tombe et fond en larme. Ensuite il la relève et la saisi par le cou avec son avant bras. Les enfants se demandent se qu'il se passe et comprennent qu'il y a un problème. Leur fille crie sur son père qui lui dit de se taire. La mère finit par aller dans le salon et, contre toute attente, Giany L. lui assène : "attends, tu vas voir ce que je vais faire". Il se saisi d'un briquet et d'une bouteille d'alcool à bruler et balance le produit sur le lit qui s'embrase immédiatement au contact de la flamme du briquet. Il fait de même sur le canapé.
Deux mobiliers qui sont pour lui les symboles du renouveau et qu'il avait payé de sa poche. Voyant que le feu est trop important, tout le monde sort de l'appartement en feu. C'est la mère de famille qui appelle la police. La suite est tristement connue, il ne reste rien de l'appartement. La fille de Giany L. est dans la rue en culotte et en t-shirt et son beau fils, torse nu et en short. Il est interpellé par la police et placé en garde à vue.
Cette homme, sans histoire et sans casier, n'a pourtant aucun trouble psychologique conclu l'expert psychiatre. Aucun trouble de pyromanie non plus. Le rapport note toutefois, une difficulté à gérer ses émotions et un possible impulsivité sous l'effet de l'alcool. Ce jour là, le couple revenait d'une fête mais il n'avait qu'un taux de 0,30 g/l d'alcool dans le sang. "En une heure de temps, le psy il peut vraiment connaitre une personne monsieur le président" lance le prévenu interrogé par le magistrat sur cet état de fait.
Suite à cette dispute, il a voulu calmer les choses. Alors qu'elle est allongée sur le lit, il veut qu'elle vienne voir la télé pour calmer les choses. Il l'a tire par les pieds pour la faire venir dans le salon mais elle tombe et fond en larme. Ensuite il la relève et la saisi par le cou avec son avant bras. Les enfants se demandent se qu'il se passe et comprennent qu'il y a un problème. Leur fille crie sur son père qui lui dit de se taire. La mère finit par aller dans le salon et, contre toute attente, Giany L. lui assène : "attends, tu vas voir ce que je vais faire". Il se saisi d'un briquet et d'une bouteille d'alcool à bruler et balance le produit sur le lit qui s'embrase immédiatement au contact de la flamme du briquet. Il fait de même sur le canapé.
Deux mobiliers qui sont pour lui les symboles du renouveau et qu'il avait payé de sa poche. Voyant que le feu est trop important, tout le monde sort de l'appartement en feu. C'est la mère de famille qui appelle la police. La suite est tristement connue, il ne reste rien de l'appartement. La fille de Giany L. est dans la rue en culotte et en t-shirt et son beau fils, torse nu et en short. Il est interpellé par la police et placé en garde à vue.
Cette homme, sans histoire et sans casier, n'a pourtant aucun trouble psychologique conclu l'expert psychiatre. Aucun trouble de pyromanie non plus. Le rapport note toutefois, une difficulté à gérer ses émotions et un possible impulsivité sous l'effet de l'alcool. Ce jour là, le couple revenait d'une fête mais il n'avait qu'un taux de 0,30 g/l d'alcool dans le sang. "En une heure de temps, le psy il peut vraiment connaitre une personne monsieur le président" lance le prévenu interrogé par le magistrat sur cet état de fait.
"Il ne lui reste plus que son sac à main qui sent la fumée"
"Si lui c'est une main devant, une main derrière comme il le dit, elle, il ne lui reste plus que son sac à main qui sent la fumée. Comble du comble, c'est elle qui doit payer pour faire déblayer l'appartement" fustige la partie civile qui demande une interdiction de contact pour la victime et sa fille. "Une vie toute entière qui part en fumée" tance le parquet. "Je salut tout d'abord l'action des forces de l'ordre qui ont eu la nécessité de sauver des vies. Il met le feu à deux mobiliers qu'il a acheté de façon symbolique. Dans son discours, on a l'impression que c'est lui la victime. Il a un problème d'émotivité et d'hypersensibilité qui s'est transformé en violence" requiert le procureur qui demande une peine de 3 ans de prison dont 2 ans de sursis probatoire et le maintien en détention.
"On est pas là pour minimiser les choses" répond la défense. "Le problème est l'orgueil de cet homme qui a perdu les pédales. Je ne croit pas qu'il ai le profil d'un homme violent ou dangereux. Ce qu'il s'est passé n'est pas acceptable mais tous les éléments doivent être pris en compte pour le juger. Je suis assez en accord avec une peine mixte mais la détention, est-ce utile dans son cas ? Il faut qu'il puisse travailler pour rembourser les dégâts qu'il a occasionné" plaide la robe noire.
Le tribunal reconnait le prévenu coupable et prononce une peine de 3 ans de prison dont 18 mois de sursis probatoire. IL prononce également des obligations de soins, de travail et d'effectuer un stage sur le sujet des violences. Le prévenu est maintenu en détention et se voit interdit de contact avec la victime ou de paraitre à son domicile.
"Si lui c'est une main devant, une main derrière comme il le dit, elle, il ne lui reste plus que son sac à main qui sent la fumée. Comble du comble, c'est elle qui doit payer pour faire déblayer l'appartement" fustige la partie civile qui demande une interdiction de contact pour la victime et sa fille. "Une vie toute entière qui part en fumée" tance le parquet. "Je salut tout d'abord l'action des forces de l'ordre qui ont eu la nécessité de sauver des vies. Il met le feu à deux mobiliers qu'il a acheté de façon symbolique. Dans son discours, on a l'impression que c'est lui la victime. Il a un problème d'émotivité et d'hypersensibilité qui s'est transformé en violence" requiert le procureur qui demande une peine de 3 ans de prison dont 2 ans de sursis probatoire et le maintien en détention.
"On est pas là pour minimiser les choses" répond la défense. "Le problème est l'orgueil de cet homme qui a perdu les pédales. Je ne croit pas qu'il ai le profil d'un homme violent ou dangereux. Ce qu'il s'est passé n'est pas acceptable mais tous les éléments doivent être pris en compte pour le juger. Je suis assez en accord avec une peine mixte mais la détention, est-ce utile dans son cas ? Il faut qu'il puisse travailler pour rembourser les dégâts qu'il a occasionné" plaide la robe noire.
Le tribunal reconnait le prévenu coupable et prononce une peine de 3 ans de prison dont 18 mois de sursis probatoire. IL prononce également des obligations de soins, de travail et d'effectuer un stage sur le sujet des violences. Le prévenu est maintenu en détention et se voit interdit de contact avec la victime ou de paraitre à son domicile.