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Incendie du Maïdo : « Coordonner nos efforts »

Protéger au mieux les 12.400 Hectares du Maïdo, voilà la mission que se sont de nouveau assignés jeudi après-midi les différents acteurs institutionnels concernés par l'incendie du Maïdo. Pour tous, il s'agit avant tout d'éviter l'épisode catastrophique de l'incendie majeur de 1988 qui avait détruit pas moins de 6.000 Ha dont 1.800 de forêt de tamarins.

Ecrit par Ludovic Grondin – le vendredi 15 octobre 2010 à 07H47

Conseil général, commune de Saint-Paul, ONF ou encore Préfecture. Tous les acteurs de la préservation du site du Maïdo étaient réunis ce jeudi après-midi au PC incendie situé sur le parking de départ de la randonnée du Grand Bénare.

Les pompiers de l’île ont presque atteint leur niveau de saturation

Alors que la député-maire de Saint-Paul, Huguette Bello, évoque la coordination des différents acteurs, elle est venue rappeler le soutien de la ville aux hommes combattant le feu. Mais elle ne manque pas de s’interroger sur l’opportunité de construction de retenues d’eau plus nombreuses dans le secteur du Maïdo. En effet, les camions-citerne doivent se ravitailler principalement à des bouche-incendie au niveau du Parc du Maïdo, connu pour ses luges.

Le conseiller général, Patrick Erudel, quant à lui, se félicite des efforts du Conseil général en faveur de l’installation de poches d’eau dont l’utilité a été prouvée ces quatre derniers jours. Il évoque le fait que cet incendie, malheureusement, fait figure de piqûre de rappel pour le Conseil général, « propriétaire d’une bonne partie des forêts de l’île ».

Benoît Hubert, le directeur de cabinet du Préfet appelle, pour sa part, les Réunionnais à toute la prudence requise. « Nous allons atteindre la saturation de l’emploi des sapeurs pompiers de l’île si des imprudents ou des pyromanes se mettent à déclencher des incendies un peu partout dans l’île », souligne-t-il.

Du fait de cette saturation, le commando du feu métropolitain débarqué jeudi matin n’est pas de trop.

Un type de végétation comparable à la végétation méditerranéenne

Outre les 8 tonnes de matériel débarqué dont des motopompes pour créer des points d’eau artificiels ou encore des bâches héli-transportables, « il s’agit bien de s’appuyer sur leur expérience de ce type de végétation que l’on peut comparer à celle de la côte méditérranéenne », ajoute confiant Hervé Houin de l’ONF.

Enfin, le tableau des institutionnels ne serait pas complet sans l’action de la régie communale d’eau de Saint-Paul. A sa manière, elle participe à l’effort de soutien des soldats du feu. Ainsi, il est envisagé « la réduction du débit d’eau depuis cette nuit sur les zones habitées du Maïdo et de la Petite France », rappelle un représentant de La Créole.

Et si le besoin en eau se faisait sentir plus fortement, des coupures de nuit pourraient être effectives ces prochains jours sur la commune de Saint-Paul. Une manière pour la député-maire de Saint-Paul de « rendre solidaire tous les habitants de la commune envers les soldats du feu ».

 

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