A 17h, selon le colonel Félix Anthénor-Habazac, directeur adjoint du SDIS, joint au PC incendie du Maïdo, « la journée a été exceptionnelle ». Les conditions météorologiques clémentes ont en effet permis d’effectuer de nombreuses rotations de l’avion bombardier Dash 8-400 sur site. Pas moins de 19 largages ont été effectués sur les différentes zones du Maïdo dont l’humus reste actif. Le Dash s’est arrêté à 11h10 précise. Une plage d’inondage plus conséquente qu’hier (arrêt des rotations vers 9h50 mercredi). L’appareil sera de nouveau sollicité demain matin dès l’aube d’après le colonel Félix Anthénor-Habazac.
Étaient notamment visés les fronts des feux éteints, mais dont la couche inférieure reste chaude. Seul le front Ouest, celui du gîte des Tamarins, réclamait encore aujourd’hui la plus grande attention des soldats du feu. Enfin, le front Sud, celui de la zone de la forêt des Bénares, a également été traité aujourd’hui.
Aujourd’hui encore, les hommes mobilisés au sol se comptent par centaines. Pompiers, militaires, gendarmes et agent de l’ONF, tous confondus, ils étaient 450 à se relayer dans ce qu’il reste de la végétation du Maïdo.
Voici le communiqué de la Préfecture sur la situation à 18h :
L’évolution de l’incendie est stoppé depuis hier. De nombreux points chauds correspondant à des feux d’humus subsistent en lisière ouest et sont autant de chantiers d’extinction. La tactique employée reste la même : repérage par reconnaissance aérienne, humidification et refroidissement par largage d’eau (Dash 8 ou hélicoptère bombardier d’eau) puis intervention des équipes au sol.
Le périmètre de la forêt brûlée ou parcourue par l’incendie n’a pas augmenté depuis 48h et continue d’être évalué aux environs de 800 hectares.
Ce matin, les bonnes conditions météorologiques ont permis au Dash 8 d’effectuer une douzaine de rotations depuis 5h30. Les opérations aériennes ont été arrêtés à 12h30 en raison de la couverture nuageuse.
Les effectifs engagés aujourd’hui sont de 92 sapeurs-pompiers de La Réunion, 91 militaires des FAZSOI, 97 militaires de ForMISC1, 58 agents de l’ONF, 11 agents de la commune de Saint-Paul auxquels s’ajoutent les agents du Parc national, les conducteurs des engins de travaux publics et les pilotes des hélicoptères.
Les gendarmes de la compagnie de Saint-Paul restent mobilisés sur l’ensemble du territoire ouest, tant pour la surveillance du massif que pour les besoins de l’enquête en cours.