
Le mardi 25 mai, vers 13 heures, un quinquagénaire pris d'une soudaine folie meurtrière mettait volontairement le feu à son domicile. Dans cette maison du quartier de Cambuston se trouvaient les membres de sa famille. Une projet de séparation à l'initiative de son épouse serait à l'origine de cet acte fou qui n'avait heureusement blessé personne.
L'incendiaire présenté au procureur de la République de Saint-Denis avait, quelques jours plus tard, fait l'objet d'un jugement dans le cadre de la procédure accélérée.
Face à ses juges, le prévenu s'était montré confus et avait supplié qu'on ouvre "une enquête pour assassinat". Ses propos ont démontré qu'il semblait souffrir d'un délire de persécution. "À Domenjod, on a essayé de m'empoisonner", avait déclaré le père de famille à la présidente de l'audience. Plutôt "un problème de décompensation", avait diagnostiqué son avocat.
Véritable problème psychologique ou simulation ? Le tribunal n'avait pas caché ses doutes. Les magistrats avaient donc ordonné une nouvelle expertise psychiatrique.
Ce vendredi, Jean-Thierry G. est revenu à la barre du tribunal correctionnel. Il a assuré plusieurs fois aux magistrats "qu'il allait vraiment très bien". On voyait pourtant bien à la tête que faisait son épouse assise sur le banc des parties civiles que cette dernière en doutait. "J'ai fait un mois de détention, j'ai pris conscience, a indiqué le père de famille. Je veux retrouver une vie normale".
Mais le tribunal s'est permis d'en douter. Lui ont emboité le pas la procureure de la République, l'avocate des parties civiles, et, plus inhabituel, les avocats du mis en cause."Le tribunal a besoin d'interroger encore l'expert psychiatre pour qu'il dise s'il faut vous mettre chez les fous", a expliqué Me Rémi Boniface, secondé par Me Judicaël Mardaye. "Son fils et son épouse préfèrerait que Monsieur reste en prison" a lancé Me Sylvie Moutoucomorapoullé.
L'expertise psychiatrique de Jean-Thiery G. étant parvenu au palais de justice seulement quelques minutes avant l'audience, il a été décidé d'un commun accord de repousser l'audience au 7 juillet prochain. Une question sera entre-temps posée au médecin pour savoir si l'incendiaire présumé a besoin de soins immédiats et si oui lesquels. Ou, en d'autres termes, s'il faut procéder à une hospitalisation psychiatrique rapide.
Le professionnel de santé a relevé la dangerosité psychiatrique du quinquagénaire, indiquant qu'il fallait prendre des mesures impératives. Encore faut-il que le tribunal sache lesquelles avant de procéder à l'audience. En attendant, le Saint-Andréen est retourné attendre à la maison d'arrêt de Domenjod. "Vous avez mon destin entre vos mains", a conclu Jean-Thierry G.
L'incendiaire présenté au procureur de la République de Saint-Denis avait, quelques jours plus tard, fait l'objet d'un jugement dans le cadre de la procédure accélérée.
Face à ses juges, le prévenu s'était montré confus et avait supplié qu'on ouvre "une enquête pour assassinat". Ses propos ont démontré qu'il semblait souffrir d'un délire de persécution. "À Domenjod, on a essayé de m'empoisonner", avait déclaré le père de famille à la présidente de l'audience. Plutôt "un problème de décompensation", avait diagnostiqué son avocat.
Véritable problème psychologique ou simulation ? Le tribunal n'avait pas caché ses doutes. Les magistrats avaient donc ordonné une nouvelle expertise psychiatrique.
Ce vendredi, Jean-Thierry G. est revenu à la barre du tribunal correctionnel. Il a assuré plusieurs fois aux magistrats "qu'il allait vraiment très bien". On voyait pourtant bien à la tête que faisait son épouse assise sur le banc des parties civiles que cette dernière en doutait. "J'ai fait un mois de détention, j'ai pris conscience, a indiqué le père de famille. Je veux retrouver une vie normale".
Mais le tribunal s'est permis d'en douter. Lui ont emboité le pas la procureure de la République, l'avocate des parties civiles, et, plus inhabituel, les avocats du mis en cause."Le tribunal a besoin d'interroger encore l'expert psychiatre pour qu'il dise s'il faut vous mettre chez les fous", a expliqué Me Rémi Boniface, secondé par Me Judicaël Mardaye. "Son fils et son épouse préfèrerait que Monsieur reste en prison" a lancé Me Sylvie Moutoucomorapoullé.
L'expertise psychiatrique de Jean-Thiery G. étant parvenu au palais de justice seulement quelques minutes avant l'audience, il a été décidé d'un commun accord de repousser l'audience au 7 juillet prochain. Une question sera entre-temps posée au médecin pour savoir si l'incendiaire présumé a besoin de soins immédiats et si oui lesquels. Ou, en d'autres termes, s'il faut procéder à une hospitalisation psychiatrique rapide.
Le professionnel de santé a relevé la dangerosité psychiatrique du quinquagénaire, indiquant qu'il fallait prendre des mesures impératives. Encore faut-il que le tribunal sache lesquelles avant de procéder à l'audience. En attendant, le Saint-Andréen est retourné attendre à la maison d'arrêt de Domenjod. "Vous avez mon destin entre vos mains", a conclu Jean-Thierry G.