Un salon destiné à « développer les circuits courts d’approvisionnement », « susciter de nouveaux partenariats », « favoriser le recours aux produits à moindre impact environnemental », et « promouvoir des politiques d’achat socialement et écologiquement responsables ». Plus de 70 exposants étaient réunis, tous secteurs confondus.
« Nous avons voulu mutualiser, on ne peut plus travailler en électron libre », a déclaré le président du TCO, Joseph Sinimalé, pour qui le salon permet « de créer une synergie entre les entreprises, et permet aux exposants de présenter leurs prestations et innovations aux acheteurs publics ». « Par les rencontres entre fournisseurs et collectivités, nous renforçons l’ancrage territorial », a poursuivi Gérald Maillot, le président de la CINOR, rappelant qu’un « schéma des achats responsables » devait être signé avec l’association SBA.
Sûrement renouvelé
Pour les exposants, cette nouvelle manifestation est perçue comme une opportunité. « On est sur une stratégie de développement et être présent nous donne l’occasion de nous faire connaître », estime Kévin-André Patchane Lacane, l’un des exposants, à la tête d’une entreprise familiale de production artisanale.
« Ça permet la rencontre avec les collectivités, mais aussi avec les autres professionnels. On peut ainsi échanger et éventuellement décider de travailler ensemble », s’enthousiasme Yann Le Borgne, responsable de Solubio, une entreprise proposant des produits d’entretien bio, « zéro pictogramme ».
Après cette première édition, les acteurs comptent bien renouveler l’opération. « Tous les deux ans me paraît responsable », envisage déjà Gérald Maillot.