Le système existe déjà, en France et ailleurs dans le monde. A La Réunion, plusieurs associations (Alternatiba, Communecter et Emergence Activ3, entre autres) travaillent ensemble dans le but de développer une monnaie locale complémentaire.
"Ça permettrait de 'relocaliser' l’économie, de favoriser les produits locaux plutôt que ceux qu’on fait venir", explique Kévin Lainé, le coordinateur du mouvement. "Globalement, le but est de permettre à des circuits éthiques de se développer. Pour les petits producteurs, ça pourra leur apporter des nouveaux clients et les aider à grandir", précise-t-il, avant de souligner : "Et pour 10 euros, on donnerait 11 unités de monnaie locale, ce qui correspond à une hausse de 10% du pouvoir d’achat".
Concrètement, la mise en place de cette monnaie nécessiterait un partenariat bancaire, comme le propose notamment le crédit coopératif, en métropole "A La Réunion, ça n’existe pas, il faut voir quelle banque pourrait faire le change". Billets (infalsifiables) ou paiements électroniques, la forme de la monnaie n’est pas encore arrêtée.
Une charte éthique
Un premier forum avait été organisé en septembre dernier pour travailler sur le projet. Un deuxième aura lieu ce dimanche, à La Possession (dans les locaux d'Emergence Activ3). Le but est qu’une charte éthique soit adoptée à la fin de la journée et que l’association soit créée dans la foulée. "La charte définira notamment qui peut faire partie du circuit", précise le coordinateur. Par la suite, l’objectif sera de mettre en place une SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) avec une gouvernance équitable entre citoyens, entreprises et collectivités.
Mais avant la mise en marche de cette monnaie, la route à parcourir reste longue. "Il nous faudra au moins 1 ou 2 ans pour la mettre en place. Il faut un budget de 200.000 euros. Là, on en est encore à rassembler toutes les bonnes volontés. Ce n’est pas politique, tous ceux qui veulent y participer sont les bienvenus", indique Kévin Lainé, qui espère que le mouvement soit rejoint par les collectivités.
Quoi qu’il en soit, il ne s’agirait que d’une monnaie complémentaire, qui n’a pas vocation à se substituer à l’euro. L’idée est qu’elle représente 20 à 30% du chiffre d’affaires maximum. Le nom de la monnaie (baptisée pour l'instant monnaie péi), reste encore à déterminer.
"Ça permettrait de 'relocaliser' l’économie, de favoriser les produits locaux plutôt que ceux qu’on fait venir", explique Kévin Lainé, le coordinateur du mouvement. "Globalement, le but est de permettre à des circuits éthiques de se développer. Pour les petits producteurs, ça pourra leur apporter des nouveaux clients et les aider à grandir", précise-t-il, avant de souligner : "Et pour 10 euros, on donnerait 11 unités de monnaie locale, ce qui correspond à une hausse de 10% du pouvoir d’achat".
Concrètement, la mise en place de cette monnaie nécessiterait un partenariat bancaire, comme le propose notamment le crédit coopératif, en métropole "A La Réunion, ça n’existe pas, il faut voir quelle banque pourrait faire le change". Billets (infalsifiables) ou paiements électroniques, la forme de la monnaie n’est pas encore arrêtée.
Une charte éthique
Un premier forum avait été organisé en septembre dernier pour travailler sur le projet. Un deuxième aura lieu ce dimanche, à La Possession (dans les locaux d'Emergence Activ3). Le but est qu’une charte éthique soit adoptée à la fin de la journée et que l’association soit créée dans la foulée. "La charte définira notamment qui peut faire partie du circuit", précise le coordinateur. Par la suite, l’objectif sera de mettre en place une SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) avec une gouvernance équitable entre citoyens, entreprises et collectivités.
Mais avant la mise en marche de cette monnaie, la route à parcourir reste longue. "Il nous faudra au moins 1 ou 2 ans pour la mettre en place. Il faut un budget de 200.000 euros. Là, on en est encore à rassembler toutes les bonnes volontés. Ce n’est pas politique, tous ceux qui veulent y participer sont les bienvenus", indique Kévin Lainé, qui espère que le mouvement soit rejoint par les collectivités.
Quoi qu’il en soit, il ne s’agirait que d’une monnaie complémentaire, qui n’a pas vocation à se substituer à l’euro. L’idée est qu’elle représente 20 à 30% du chiffre d’affaires maximum. Le nom de la monnaie (baptisée pour l'instant monnaie péi), reste encore à déterminer.