Ce vendredi 30 septembre, la Région Nouvelle Aquitaine a engagé une journée de réflexion sur le thème "revenu et emploi", avec une conférence qui portait sur l'idée du revenu de base. Une manifestation qui fait suite au vote en juillet 2015 d'une motion proposant l’étude de faisabilité d'une expérimentation de ce dispositif.
A La Réunion, le "mouvement réunionnais pour un revenu de base" (déclinaison au niveau local du mouvement national pour un revenu de base) aimerait qu'il en soit de même sur notre île, comme s'y est également engagé le Conseil départemental de Gironde. "Nous avons été reçu par un collaborateur au Département et à la Région, mais les élus ont eux refusé de nous rencontrer", explique, à son grand regret, Loïc Damey, coordinateur du mouvement à La Réunion.
Eviter la "désincitation" au travail
"Nous avons eu un entretien avec Jean-Raymond Mondon, le président du Ceser, le mois dernier", indique-t-il, avant de préciser que son groupe de militants sera auditionné le 25 octobre prochain par la commission des affaires sociales. "Nous demandons la réalisation d'études comme cela se fait au niveau national".
Par ailleurs, suite à un entretien avec le député Philippe Naillet, le ministère des Outre-mer a contacté ce mouvement qui compte une dizaine de membres actifs sur notre île. "Ericka Bareigts a déclaré au sénat qu'il faut poursuivre les études", souligne encore Loïc Damey.
Des élus réunionnais se montrent "très frileux"
Pour lui, le revenu de base aurait de multiples avantages, comme de lutter contre les trappes à pauvreté, d'éviter la désincitation au travail liée à la suppression des minimaux sociaux en cas de reprise d'emploi, de favoriser l'esprit d'initiative, ou encore de valoriser "ce que les individus peuvent apporter en dehors de l'emploi" (bénévolat, études...).
Pour donner plus de poids à leur combat, les membres ont également mis en ligne une pétition sur le site Change.org. A l'heure où nous écrivons ces lignes, elle a atteint les 71 soutiens. "Nous avions déjà lancé cette pétition en 2014, et Huguette Bello l'avait signée", se rappelle le coordinateur, regrettant que beaucoup d'élus réunionnais se montrent "très frileux" sur la question.
A La Réunion, le "mouvement réunionnais pour un revenu de base" (déclinaison au niveau local du mouvement national pour un revenu de base) aimerait qu'il en soit de même sur notre île, comme s'y est également engagé le Conseil départemental de Gironde. "Nous avons été reçu par un collaborateur au Département et à la Région, mais les élus ont eux refusé de nous rencontrer", explique, à son grand regret, Loïc Damey, coordinateur du mouvement à La Réunion.
Eviter la "désincitation" au travail
"Nous avons eu un entretien avec Jean-Raymond Mondon, le président du Ceser, le mois dernier", indique-t-il, avant de préciser que son groupe de militants sera auditionné le 25 octobre prochain par la commission des affaires sociales. "Nous demandons la réalisation d'études comme cela se fait au niveau national".
Par ailleurs, suite à un entretien avec le député Philippe Naillet, le ministère des Outre-mer a contacté ce mouvement qui compte une dizaine de membres actifs sur notre île. "Ericka Bareigts a déclaré au sénat qu'il faut poursuivre les études", souligne encore Loïc Damey.
Des élus réunionnais se montrent "très frileux"
Pour lui, le revenu de base aurait de multiples avantages, comme de lutter contre les trappes à pauvreté, d'éviter la désincitation au travail liée à la suppression des minimaux sociaux en cas de reprise d'emploi, de favoriser l'esprit d'initiative, ou encore de valoriser "ce que les individus peuvent apporter en dehors de l'emploi" (bénévolat, études...).
Pour donner plus de poids à leur combat, les membres ont également mis en ligne une pétition sur le site Change.org. A l'heure où nous écrivons ces lignes, elle a atteint les 71 soutiens. "Nous avions déjà lancé cette pétition en 2014, et Huguette Bello l'avait signée", se rappelle le coordinateur, regrettant que beaucoup d'élus réunionnais se montrent "très frileux" sur la question.