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Ils braquent 65.000 euros, font la nouba une semaine… et Domenjod pour 4 ans !

Remarquez, Domenjod, ils connaissent bien. Puisqu’ils y étaient déjà. Un des deux loustics, ne comprenant pas vraiment le côté pince-sans-rire du président Molié, plus taquin que saint Thomas, a répondu que Domenjod était moins confortable que les hôtels étoilés qu’ils avaient fréquentés récemment : « Il n’y a même pas une étoile », a grimacé le sieur […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 20 août 2019 à 17H26

Remarquez, Domenjod, ils connaissent bien. Puisqu’ils y étaient déjà. Un des deux loustics, ne comprenant pas vraiment le côté pince-sans-rire du président Molié, plus taquin que saint Thomas, a répondu que Domenjod était moins confortable que les hôtels étoilés qu’ils avaient fréquentés récemment :

« Il n’y a même pas une étoile », a grimacé le sieur Moussa.
« Vous avez porté plainte ? » a demandé le président…

Le père Noël au mois d’août

Olivier Manguilésy, 22 ans, et son dalon Ismaël Moussa, 21 ans, n’ont pas toujours eu la main heureuse en choisissant les lieux de leurs exploits nocturnes. Mais il arrive qu’il y ait parfois un coup de fion inattendu. Comme dans la nuit du 27 au 28 août 2018, à la Possession.

Cette nuit-là, ils décident d’aller « se refaire » et escagassent la porte d’entrée d’une agence de voyages ; on n’a rien sans rien ; pour parer à toute éventualité, ils ont apporté un pied-de-biche grâce auquel ils ont vite fait d’ouvrir le coffre de l’agence.

Et là, surprise ébouriffante (heureusement qu’ils ne sont pas cardiaques), ils encaissent le gros lot. Le fric, le flouze, le pèze, l’oseille, le blé, l’artiche… un magot de 64.800 euros qui leur tombe dans les poches. Et s’il n’y avait que ça… farfouillant un peu à travers la brèche du coffre, ils s’emparent de… 164.000 euros en chèques.

Ils vont vite se rendre compte que les chèques ne peuvent être négociés nulle part, mais quand on a 65.000 euros en liquide dans les pognes, on ne va pas faire la fine bouche.

Juste à côté, il y a un autre magasin qui attire leurs regards. Tant qu’on y est, autant jeter un oeil. Mais c’est pas Eldorado tous les soirs  et ils se retirent.

Où est réellement passé l’argent ?

À la question sournoise du président, désireux de savoir pourquoi ils ont monté ce coup, les réponses sont quelque peu surprenantes. Manguilésy : « Pour liquider mes dettes ». Moussa : « Pour voir ce que ça fait d’être riche ».

Ça, ils ont vu, en effet, car selon leurs dires, ils ont bamboché jusqu’à plus soif pendant toute la semaine suivant leur exploit.

Les deux disent la même chose : alcools, repas fins, hôtels de luxe (le coup de étoiles) un peu partout, cadeaux pour les potes, sape à n’en plus finir… bref, « des dépenses très culturelles », a pu dire le président Molié.

Toutefois, si on les croit sur parole, chacun des deux n’aurait eu « qu’une vingtaine de milliers d’euros ». Et pour le reste ? Mystère et boule de zamal car s’ils n’ont pas eu le culot (sinon l’inconscience) de verser sur leur compte bancaire, personne ne peut dire ce qu’il en est advenu.

Il nous semble saisir au bond que certains copains en auraient profité. Qui ? Que ? Quoi ? Dont/Où ?

À peine une semaine plus tard, ayant claqué pas mal, les compères tentent de renouveler la juteuse affaire au Port. Mais on n’a pas toujours de la chance : ils se font coincer en flagrant délit.

Les enquêteurs remarquent qu’il y a de troublantes similitudes entre Possession et Port. Usant de tout leur attirail scientifique, ils ont vite faite de confondre les joyeux monte-en-l’air qui ne songent pas une seconde à nier. Les preuves les accusent mieux que le nez de Pinocchio : des traces de peinture sur le pied-de-biche, des téléphones se trouvant là où ils n’auraient pas dû, des fibres de tissu se ressemblant étrangement sur les lieux des deux casses…

Leur seul trou de mémoire ne concerne que l’argent de l’agence de voyages. Doivent avoir des accointances du côté de chez La Buse, ces deux-là.

Un CV déjà chargé

Le plus tordant est qu’ils se trouvaient déjà enchristés pour le second méfait quand les enquêteurs les ont confondus pour le premier. Le coffre de l’agence de voyages doit servir de casier à langoustes quelque part entre Port et Possession.
Les deux ont un CV déjà copieux : 4 condamnations et pas mal de tôle pour Manguylésy ; 10 mentions pour Moussa, vols, violences, rébellion, et toute cette sorte de choses.

Les réquisitions ont été modérées vu le casier des deux hommes : l’accusatrice n’a demandé que 2 ans. Humour ne signifie pas faiblesse et le tribunal est allé au-delà : 3 ans (dont un avec sursis) pour Manguylésy ; 4 ans (dont un avec sursis) pour son compère.

La Rolls des policiers les a reconduits à leur 5-étoiles de Domenjod.

 

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