“Nous n’avons plus rien à perdre”, a lâché dépité un artisan au sortir du rassemblement de ce matin. “Quitte à mourir, il vaut mieux que ce soit avec dignité qu’en esclave. Mais quoi qu’il en soit, on ne se laissera pas faire”.
Il y a de la détermination dans la voix de notre interlocuteur. Il y a surtout un ras-le-bol d’être toujours en train de “mendier des moyens pour faire marcher nos entreprises, créer des emplois, contribuer à la cohésion sociale et être pris pour des imbéciles”, a dit le même artisan.
“Les motivations qui nous amènent à nous réunir ce matin, c’est la prochaine venue du Premier ministre François Fillon à La Réunion. Nous voulons l’interpeller sur nos problèmes financiers et économiques”, annonce Souraya Gangama, responsable du Collectif des terrassiers.
“Cela maintenant des mois que nous alertons les autorités sur la situation de nos entreprises. Nous avons commencé dès le mois d’octobre de l’année dernière”.
“Au mois avril de cette année, avec deux autres syndicats, l’Aveca et l’Unostra, nous avons donné du poids à nos revendications, entre autres les charges sociales et fiscales, la position des banques et des organismes de crédit et la relance de la commande publique”.
“Le problème, c’est que depuis plusieurs mois on nous balade, à chaque manifestation, nous avons droit à un certain nombre de promesses verbales, mais rien de concret n’a été fait ou obtenu à ce jour”.
“Au mois de mai, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Outremer, Yves Jégo, il nous a promis l’application à La Réunion du plan Corail décidé pour les Antilles. Ce plan aurait été adapté à notre île et aurait dû concerner toutes les caisses sociales et fiscales, avec un report de ces charges pour 2010”.
“Cette promesse nous avait été faite en présence du préfet Pierre-Henri Maccioni et du secrétaire général des Affaires régionales, Jean Ballandras, Et encore une fois, nous n’avons rien vu venir à ce jour. Nous espérons que son successeur respectera la parole de l’Etat”.
Les artisans et les chefs d’entreprise en sauront plus lundi. “Nous serons reçus par le préfet Pierre-Henri Maccioni”, a dit Souraya Gangama.
Il y a de la détermination dans la voix de notre interlocuteur. Il y a surtout un ras-le-bol d’être toujours en train de “mendier des moyens pour faire marcher nos entreprises, créer des emplois, contribuer à la cohésion sociale et être pris pour des imbéciles”, a dit le même artisan.
“Les motivations qui nous amènent à nous réunir ce matin, c’est la prochaine venue du Premier ministre François Fillon à La Réunion. Nous voulons l’interpeller sur nos problèmes financiers et économiques”, annonce Souraya Gangama, responsable du Collectif des terrassiers.
“Cela maintenant des mois que nous alertons les autorités sur la situation de nos entreprises. Nous avons commencé dès le mois d’octobre de l’année dernière”.
“Au mois avril de cette année, avec deux autres syndicats, l’Aveca et l’Unostra, nous avons donné du poids à nos revendications, entre autres les charges sociales et fiscales, la position des banques et des organismes de crédit et la relance de la commande publique”.
“Le problème, c’est que depuis plusieurs mois on nous balade, à chaque manifestation, nous avons droit à un certain nombre de promesses verbales, mais rien de concret n’a été fait ou obtenu à ce jour”.
“Au mois de mai, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Outremer, Yves Jégo, il nous a promis l’application à La Réunion du plan Corail décidé pour les Antilles. Ce plan aurait été adapté à notre île et aurait dû concerner toutes les caisses sociales et fiscales, avec un report de ces charges pour 2010”.
“Cette promesse nous avait été faite en présence du préfet Pierre-Henri Maccioni et du secrétaire général des Affaires régionales, Jean Ballandras, Et encore une fois, nous n’avons rien vu venir à ce jour. Nous espérons que son successeur respectera la parole de l’Etat”.
Les artisans et les chefs d’entreprise en sauront plus lundi. “Nous serons reçus par le préfet Pierre-Henri Maccioni”, a dit Souraya Gangama.