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Il y a un an, l’incendie du Maïdo, « le retour »

Ce jeudi 25 octobre, la Réunion se souviendra du départ de feu de l’incendie du Maïdo version 2011. Sonnés, les pompiers tout comme les autorités n’auraient pu imaginer que le scénario de 2010 ne se reproduise à un an d’intervalle. Ce mardi 25 octobre 2011, le ou les pyromanes s’amusent avec les soldats du feu. Les […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 25 octobre 2012 à 07H00

Ce jeudi 25 octobre, la Réunion se souviendra du départ de feu de l’incendie du Maïdo version 2011. Sonnés, les pompiers tout comme les autorités n’auraient pu imaginer que le scénario de 2010 ne se reproduise à un an d’intervalle.

Ce mardi 25 octobre 2011, le ou les pyromanes s’amusent avec les soldats du feu. Les premières flammes sont annoncées en fin d’après-midi, reléguant la possibilité d’une intervention héliportée réduite à son extrême.
En octobre 2011, il n’est pas encore question de dash, du moins pas pour l’immédiat. Ce sont donc les hommes qui auront la lourde tâche -qui s’avèrera impossible- de circonscrire ces multiples départs de feu à une portion raisonnable durant la première nuit de l’incendie. Le sinistre 2011 consumera 2800 hectares contre 800 hectares un an plus tôt.

Pour se racheter de la récidive que les autorités n’ont vu venir, 2012 a été résolument celle de la prise de conscience. Le dash aux capacités « non adaptées au relief réunionnais » que laissera retranscrire un rapport issu du ravage de 2010 a laissé place à une certaine unanimité sur son déploiement. On ne parle désormais plus d’une venue en fonction des circonstances mais bien d’une présence annuelle en période critique. Dans un rapport diligenté par le Ministère de l’Ecologie, leurs rapporteurs acquiesceront : « les moyens aériens ne peuvent remplacer la lutte au sol mais sont un complément stratégique et déterminant. » Un rapport rendu en mars 2012. Le pélicandrome de Pierrefonds a déjà bien servi depuis son arrivée à la mi-octobre, malheureusement serait-on tenté de dire. Ce qui signifie que le jeu du chat et de la souris entre pyromane(s) et forces de l’ordre se poursuit. Le terrain de jeu s’est aussi agrandi.

Pour dissuader, 20 éco-gardes ont été recrutés spécialement pour la saison sèche allant du 15 septembre au 15 janvier. Ils sont les yeux du massif. L’action préventive d’une poignée de vigies face aux milliers d’hommes (tous corps de métiers confondus) en 2011, le rapport efficacité/coût pour la collectivité est vite fait. Le coeur du parc national ne saurait être meurtri en un temps aussi réduit.

 

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