Leconte de Lisle est né dans une maison créole du centre-ville de Saint-Paul, le 22 octobre 1818. Sa maison natale, située à l’angle des rues Général De Gaulle et Saint-Louis, fut détruite par un cyclone en 1948. A l’emplacement de la maison de bois au toit de bardeau fut érigée une stèle à l’effigie du poète parnassien, dans le square baptisé de son nom. Ce même square que la mairie de saint-Paul [a renommé « place des Humanistes »]urlblank:https://www.zinfos974.com/L-edito-de-Pierrot-Dupuy-Loulou-ce-n-est-pas-bien-de-reecrire-l-Histoire_a127361.html , en cette année de bicentenaire.
Leconte de Lisle vécut son enfance entre La Réunion et La Bretagne, où il fit des études de droit, qu’il abandonna pour se consacrer à la poésie, après avoir échoué à la licence. Il s’installa à Paris en 1845, où il vécut jusqu’à sa mort, le 17 juillet 1894, survenue à l’âge de 75 ans. Né dans une famille de planteurs Réunionnais, Leconte de Lisle est cependant favorable à l’abolition de l’esclavage. Il est farouchement républicain, et publie deux nouvelles aux accents abolitionnistes vers 1845, soit trois ans avant la révolution de février 1848 et l’abolition de l’esclavage décrétée par la seconde République.
Son oeuvre poétique est essentiellement composée de trois recueils publiés de son vivant: Poèmes antiques, Poèmes barbares et Poèmes tragiques. Il entre à l’Académie Française au siège de Victor Hugo en 1886. Leconte de Lisle n’a vécu que dix années à La Réunion, où il souhaitait être enterré, malgré son peu de goût pour les chauds climats : « J’aurais dû naître ou vivre au fond de quelque fjord de Norvège, dans un perpétuel brouillard, en compagnie des phoques dont je partage les goûts et les mœurs, n’ayant jamais su lire ni écrire et fumant d’éternelles pipes en l’honneur des Dieux Norses. », écrivit-il.
Le poète repose au cimetière marin de Saint-Paul, où ses restes ont été rapatriés du cimetière de Montparnasse en 1977. Le bicentenaire de sa naissance donne lieu à deux expositions, l’une a la bibliothèque Leconte de Lisle à Saint-Paul, l’autre à la bibliothèque départementale, inaugurée ce lundi 22 octobre