
Je vous propose de revenir ce matin sur l’affaire de ce jeune de 15 ans et demi qui a été mis en examen dimanche pour avoir braqué sa professeure avec un pistolet, dans un lycée de la banlieue parisienne, pour qu’elle le marque présent alors qu’il était arrivé très en retard.
Cet épisode est symbolique, à mon avis, de bien des dérives de notre société.
Dans quel monde vivons-nous où l’on est capable de sortir une arme, même s’il s’est avéré par la suite qu’elle était factice, pour un motif aussi futile ?
Mais tout de suite se pose la question : La faute à qui si l’on en est arrivé là ?
Certains vont vous objecter que ce n’est pas la faute de ce pauvre gamin qui n’est en fait qu’une victime de la société. Qu’il a eu le malheur de naître au mauvais endroit, dans la banlieue parisienne… Qu’on comprend son désespoir, sachant qu’il n’a pas d’avenir…
Autant vous dire tout de suite que mes poils se hérissent quand j’entends de tels arguments. La quasi-totalité des élèves de ces établissements dits « difficiles » vont s’en sortir dans la vie et ne sortent pas une arme à la moindre occasion.
Il serait peut-être temps de rappeler que ce n’est qu’une infime minorité de jeunes qui posent problème, que ce soit dans les lycées ou dans les cités. Et qu’ils pourrissent la vie des élèves qui eux, veulent travailler, ou de braves familles qui n’en peuvent plus d’être harcelées par les trafiquants de drogue. Qui sont souvent les mêmes.
D’autres vont montrer du doigt l’institution Education nationale. Je veux bien que certaines classes soient surchargées, que les enseignants qu’on envoie dans les lycées les plus difficiles sont malheureusement les moins expérimentés, qu’ils n’ont souvent pas eu une formation suffisante. Certes. Mais ne renversons pas le problème. La pauvre professeure qui se fait braquer, ce n’est pas elle la fautive ! La victime, c’est elle !
Par contre c’est vrai qu’il y a une immense hypocrisie. Reprenons l’exemple de ce jeune. Il va passer en conseil de discipline et probablement se faire exclure. Mais que va-t-on en faire ? Il n’a pas encore 16 ans, donc il va falloir le recaser ailleurs, dans un autre lycée.
Et que fera-ton le jour où l’on aura exclu tous ceux qui posent problème ? Ils seront toujours au sein de collèges ou de lycées « classiques » où ils pourront recommencer leurs agissements, jusqu’à la prochaine exclusion.
La seule solution consisterait à cesser de se boucher les yeux. Oui, il y a des jeunes particulièrement difficiles. Oui, leur place n’est pas dans les lycées « normaux », au milieu des autres élèves. Arrêtons la câlino-thérapie. Ayons le courage de créer des établissements spécialisés, avec une discipline quasi-militaire, un peu à l’image de nos APECA de l’époque, où l’objectif serait en priorité de leur réapprendre qu’il y a des règles qu’il convient de respecter.
Comment également ne pas dénoncer l’attitude de certaines familles ? Dans le cas de ce lycéen, on a même entendu ses parents dénoncer le battage médiatique autour de l’affaire, au lieu de condamner le geste de leur rejeton ! Coupez leur les allocations familiales, et vous verrez que ça les fera réfléchir !
Enfin, la réaction des politiques a été tout aussi lamentable. Comment ne pas rire en entendant le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, affirmer avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qu’ils allaient proposer la mise en place d’un plan d’actions contre les violences visant les enseignants.
Pitoyable ! « Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission », disait Clémenceau…
Cet épisode est symbolique, à mon avis, de bien des dérives de notre société.
Dans quel monde vivons-nous où l’on est capable de sortir une arme, même s’il s’est avéré par la suite qu’elle était factice, pour un motif aussi futile ?
Mais tout de suite se pose la question : La faute à qui si l’on en est arrivé là ?
Certains vont vous objecter que ce n’est pas la faute de ce pauvre gamin qui n’est en fait qu’une victime de la société. Qu’il a eu le malheur de naître au mauvais endroit, dans la banlieue parisienne… Qu’on comprend son désespoir, sachant qu’il n’a pas d’avenir…
Autant vous dire tout de suite que mes poils se hérissent quand j’entends de tels arguments. La quasi-totalité des élèves de ces établissements dits « difficiles » vont s’en sortir dans la vie et ne sortent pas une arme à la moindre occasion.
Il serait peut-être temps de rappeler que ce n’est qu’une infime minorité de jeunes qui posent problème, que ce soit dans les lycées ou dans les cités. Et qu’ils pourrissent la vie des élèves qui eux, veulent travailler, ou de braves familles qui n’en peuvent plus d’être harcelées par les trafiquants de drogue. Qui sont souvent les mêmes.
D’autres vont montrer du doigt l’institution Education nationale. Je veux bien que certaines classes soient surchargées, que les enseignants qu’on envoie dans les lycées les plus difficiles sont malheureusement les moins expérimentés, qu’ils n’ont souvent pas eu une formation suffisante. Certes. Mais ne renversons pas le problème. La pauvre professeure qui se fait braquer, ce n’est pas elle la fautive ! La victime, c’est elle !
Par contre c’est vrai qu’il y a une immense hypocrisie. Reprenons l’exemple de ce jeune. Il va passer en conseil de discipline et probablement se faire exclure. Mais que va-t-on en faire ? Il n’a pas encore 16 ans, donc il va falloir le recaser ailleurs, dans un autre lycée.
Et que fera-ton le jour où l’on aura exclu tous ceux qui posent problème ? Ils seront toujours au sein de collèges ou de lycées « classiques » où ils pourront recommencer leurs agissements, jusqu’à la prochaine exclusion.
La seule solution consisterait à cesser de se boucher les yeux. Oui, il y a des jeunes particulièrement difficiles. Oui, leur place n’est pas dans les lycées « normaux », au milieu des autres élèves. Arrêtons la câlino-thérapie. Ayons le courage de créer des établissements spécialisés, avec une discipline quasi-militaire, un peu à l’image de nos APECA de l’époque, où l’objectif serait en priorité de leur réapprendre qu’il y a des règles qu’il convient de respecter.
Comment également ne pas dénoncer l’attitude de certaines familles ? Dans le cas de ce lycéen, on a même entendu ses parents dénoncer le battage médiatique autour de l’affaire, au lieu de condamner le geste de leur rejeton ! Coupez leur les allocations familiales, et vous verrez que ça les fera réfléchir !
Enfin, la réaction des politiques a été tout aussi lamentable. Comment ne pas rire en entendant le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, affirmer avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qu’ils allaient proposer la mise en place d’un plan d’actions contre les violences visant les enseignants.
Pitoyable ! « Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission », disait Clémenceau…