
Les faits se sont déroulés entre mai et août 2019. Un jeune homme, Michel.N, 28 ans, a pris l'habitude de séduire et dépouiller ses conquêtes. SDF depuis un an, il séduisait les femmes et leur subtilisait leurs cartes bleues afin de retirer de l'espèce. Avec les butins, certains atteignant 4000€ avec au passage un total de 39 retraits, il buvait et jouait au PMU. Grand coeur, il achetait aussi des fleurs à ses conquêtes, avec leur argent.
Lorsqu'il n'a pas de victime à dépouiller, il fait le tour des hôtels, mais n'ayant pas un sou en poche, il s'arrange toujours pour arriver tard et partir tôt. La liste est longue et sa course a pris fin quand il a voulu, au mois de mai dernier se faire un petit plaisir au Boucan Canot. Il décide d'aller au bar et, l'alcool aidant sa langue se délit. "J'ai gagné au PMU 700 000€, je vis d'hôtel en hôtel" raconte-t-il au barman en plus de ses états de services. L'employé le dénonce à la direction qui prévient les gendarmes.
L'enquête mettra en exergue des faits de vol, d'escroquerie et de filouterie sur au moins 3 personnes, 4 hôtels et un restaurant. C'est en volant un téléphone dans le restaurant qu'il est identifié en mettant une carte sim enregistrée à son nom. Présenté cet après-midi en comparution immédiate, il reconnaît tous les faits. "Ça fait 4 mois que je vis d'hôtel en hôtel, je suis trop tenté", se justifie-t-il devant la cour.
La partie civile est sans concession, "s’il est là aujourd'hui, c'est à cause de lui, il n'a pas d'excuses". Avec 6 mentions à son casier judiciaire, la procureure est limpide : "Ça peut prêter à sourire, mais c'est triste. Il est enfermé dans un cercle vicieux, et il est très seul. Il séduit pour voler, mais la nature du profit interpelle. Uniquement des hôtels de luxe". Elle requiert une peine de 1 an de prison et demande un mandat de dépôt.
"On fait un portrait de lui tel un "arna-coeur" (NDLR: Elle précise l'orthographe). Son mode de vie est maladif, il est pathologique. C'est un mythomane chronique" plaide-t-elle afin d'alléger le quantum demandé par la procureure. La cour le condamne à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis assortis du maintien en détention.
Lorsqu'il n'a pas de victime à dépouiller, il fait le tour des hôtels, mais n'ayant pas un sou en poche, il s'arrange toujours pour arriver tard et partir tôt. La liste est longue et sa course a pris fin quand il a voulu, au mois de mai dernier se faire un petit plaisir au Boucan Canot. Il décide d'aller au bar et, l'alcool aidant sa langue se délit. "J'ai gagné au PMU 700 000€, je vis d'hôtel en hôtel" raconte-t-il au barman en plus de ses états de services. L'employé le dénonce à la direction qui prévient les gendarmes.
L'enquête mettra en exergue des faits de vol, d'escroquerie et de filouterie sur au moins 3 personnes, 4 hôtels et un restaurant. C'est en volant un téléphone dans le restaurant qu'il est identifié en mettant une carte sim enregistrée à son nom. Présenté cet après-midi en comparution immédiate, il reconnaît tous les faits. "Ça fait 4 mois que je vis d'hôtel en hôtel, je suis trop tenté", se justifie-t-il devant la cour.
La partie civile est sans concession, "s’il est là aujourd'hui, c'est à cause de lui, il n'a pas d'excuses". Avec 6 mentions à son casier judiciaire, la procureure est limpide : "Ça peut prêter à sourire, mais c'est triste. Il est enfermé dans un cercle vicieux, et il est très seul. Il séduit pour voler, mais la nature du profit interpelle. Uniquement des hôtels de luxe". Elle requiert une peine de 1 an de prison et demande un mandat de dépôt.
"On fait un portrait de lui tel un "arna-coeur" (NDLR: Elle précise l'orthographe). Son mode de vie est maladif, il est pathologique. C'est un mythomane chronique" plaide-t-elle afin d'alléger le quantum demandé par la procureure. La cour le condamne à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis assortis du maintien en détention.