Kenjy A., 19 ans, se balade torse nu, sans casque et en scooter 125 cm3. Ajoutez à cela un bracelet électronique pour ne pas perdre le contact. Il est reconnu par les hommes de la BAC du Port qui décident de le contrôler. Il se retourne quand il constate qu'il a une voiture avec gyrophare aux fesses mais décide d'accélérer et de poursuivre sur la roue arrière.
Sa conduite étant dangereuse, les policiers décident de cesser la poursuite. Ils mettent une surveillance en place à son domicile mais ne peuvent l'identifier. Ils finissent par appeler son père qui lui dit de se rendre au commissariat du Port. C'est chose faite le 22 mars. Comprenant qu'il est alors placé en garde à vue, le jeune homme en profite pour cette fois s'évader. Il est récupéré suite à un quadrillage de zone 20 minutes plus tard.
"Ce n'était pas moi"
"L'OPJ m'a dit que j'étais en garde à vue, ça a fait tic dans ma tête, j'ai paniqué et je suis parti", indique le prévenu à la présidente. Alors qu'il est reconnu formellement par les hommes de la BAC lors des auditions, il insiste : "sur le scooter ce n'était pas moi, je reste sur mes déclarations". Pour la procureur de la République, "il y a les mêmes faits quelques mois plus tôt ! Son attitude en garde à vue n'est pas celle de quelqu'un qui n'a rien fait".
Elle requiert une peine de 4 mois pour évasion et une de 8 mois pour le reste des faits. "Il y a un doute sur la reconnaissance de mon client car rien n'a été vérifié dans ce dossier. Je vous demande la relaxe au bénéfice du doute", plaide habilement la défense qui obtient 2 mois de prison pour les faits d'évasion et 5 mois pour la fuite. En revanche, il est écroué à l'issue de l'audience.
Sa conduite étant dangereuse, les policiers décident de cesser la poursuite. Ils mettent une surveillance en place à son domicile mais ne peuvent l'identifier. Ils finissent par appeler son père qui lui dit de se rendre au commissariat du Port. C'est chose faite le 22 mars. Comprenant qu'il est alors placé en garde à vue, le jeune homme en profite pour cette fois s'évader. Il est récupéré suite à un quadrillage de zone 20 minutes plus tard.
"Ce n'était pas moi"
"L'OPJ m'a dit que j'étais en garde à vue, ça a fait tic dans ma tête, j'ai paniqué et je suis parti", indique le prévenu à la présidente. Alors qu'il est reconnu formellement par les hommes de la BAC lors des auditions, il insiste : "sur le scooter ce n'était pas moi, je reste sur mes déclarations". Pour la procureur de la République, "il y a les mêmes faits quelques mois plus tôt ! Son attitude en garde à vue n'est pas celle de quelqu'un qui n'a rien fait".
Elle requiert une peine de 4 mois pour évasion et une de 8 mois pour le reste des faits. "Il y a un doute sur la reconnaissance de mon client car rien n'a été vérifié dans ce dossier. Je vous demande la relaxe au bénéfice du doute", plaide habilement la défense qui obtient 2 mois de prison pour les faits d'évasion et 5 mois pour la fuite. En revanche, il est écroué à l'issue de l'audience.