Le 5 décembre dernier, la police municipale intervient car des employés du cimetière sont passablement embêtés dans leurs tâches par un homme en état d'ivresse. Les gendarmes sont finalement appelés et contrôlent l'individu à 2,22 g/l d'alcool dans le sang. Ils décident de le placer en cellule de dégrisement mais d'un coup, il refuse d'obtempérer et les insulte au passage avec un "fé bour a ou" d'usage pour ne citer que cela. À la barre, s'il ne se souvient de rien, il a retrouvé sa lucidité : "Je n'ai pas de souvenir, mais à l'avenir je veux payer, travailler et me réinsérer", répète-t-il avec insistance, lui qui est sorti de prison le 23 novembre dernier.
"J'ai compris, monsieur. Vous voulez payer, travailler en semi-liberté", tance le président pour pouvoir poursuivre. "Il est sorti il y a 15 jours et sème déjà le trouble devant le cimetière alors qu'il est fortement alcoolisé. Les faits sont caractérisés. Je vous demande une peine de 6 mois de prison dont 4 mois assortis d'un sursis probatoire", réclame le parquet. "La détention n'est pas la solution. Il veut se réinsérer, on peut peut-être le croire", plaide la défense. Avec 8 mentions pour violences au casier judiciaire, le prévenu écope de 3 mois de prison ferme avec maintien en détention.