
C'est un homme de 45 ans, presque 2 mètres, plus de 100 kg et tatoué, qui s'approche de la barre du tribunal ce mercredi. Il doit répondre de violences sur sa compagne et sur un ami de celle-ci le 4 mars dernier à la Possession.
Une deuxième scène de violence sur elle lui est aussi reprochée le 7 mars. L'homme s'exprime bien et malgré ce physique impressionnant, est respectueux. Il est très clair dans ses déclarations : "c'est chez elle, mais c'est mon lieu de vie depuis 2018. Un coup elle me fait passer par la porte et la fois d'après par la fenêtre. Lui je l'ai frappé mais elle, je ne l'ai pas touchée. Tout était réuni pour des violences. Elle avait bu et il y a avait un autre homme à la maison".
Il explique ensuite au président que sa compagne est l'une des filles d'une célèbre famille du Port et qu'il n'y risquerait pas sa vie. Le 4 mars, il explique qu'il arrive au domicile, par la fenêtre, et voit sa compagne très alcoolisée avec un homme qu'il connait. Elle a tellement bu qu'elle est tombée sur le chemin, se blessant au genou et à la lèvre, comme en atteste l'homme qui l'accompagne. Lui s'en est pris à l'homme qu'il soupçonne d'avoir voulu abuser de la situation. La victime indique avoir reçu un coup de vase sur le crâne, ce qui lui a occasionné une blessure et une ITT de 3 jours. "Je n'ai jamais levé la main sur elle", insiste le prévenu.
Présente à l'audience, sa compagne témoigne avoir beaucoup bu ce jour-là car elle lui avait demandé de quitter son domicile et qu'il l'avait fait. Elle avait ensuite été au bar avec des amis et l'un d'entre eux l'avait aidée à rentrer. Elle explique s'être blessée en tombant sur le chemin mais également avoir été frappée à deux reprises le 4 et le 7 mars par le prévenu : "c'est un pervers narcissique, je suis là pour dire la vérité", conclut-elle devant le tribunal. Le tribunal relève également qu'elle a été condamnée en 2022 à 6 mois de prison avec sursis pour menaces de mort sur le prévenu.
"Dans le meilleur des mondes, on peut espérer qu'ils se séparent"
"C'est un couple toxique bien connu des gendarmes", tance la procureure. "Un contexte de personnalités particulières, une relation néfaste ou,, dans le meilleur des mondes, on peut espérer qu'ils se séparent. L'homme a tout le crâne ouvert. Le prévenu a raison, tous les éléments sont présents pour un contexte de violences. Les violences sur monsieur sont établies. Vous tiendrez compte des 17 mentions de son casier et des déclarations de madame pour les autres faits de violences", évoque le parquet qui requiert 2 ans de prison et le maintien en détention.
"La situation n'est pas aussi simple qu'elle peut en avoir l'air," répond la défense. "Il reconnait lui-même que c'est compliqué. Quand il fait quelque chose, il l'assume, les gendarmes en attestent. Il est entier. Il reconnait avoir frappé l'homme, mais pas elle. Elle était dans un état d'ébriété important, elle a pu s'infliger ces blessures en tombant. Il a déjà été victime de violences par elle", plaide la robe noire.
"Monsieur, après en avoir délibéré, le tribunal vous relaxe des faits de violation de domicile et des faits de violences sur madame estimant que les éléments ne sont pas suffisants. En revanche, vous êtes reconnu coupable de violences sur le monsieur et condamné à la peine d'un an de prison avec maintien en détention," indique le président. "La décision me satisfait. Merci de votre accueil et de votre compréhension", lance avec le sourire le prévenu au tribunal après avoir dit merci à son avocate.
Une deuxième scène de violence sur elle lui est aussi reprochée le 7 mars. L'homme s'exprime bien et malgré ce physique impressionnant, est respectueux. Il est très clair dans ses déclarations : "c'est chez elle, mais c'est mon lieu de vie depuis 2018. Un coup elle me fait passer par la porte et la fois d'après par la fenêtre. Lui je l'ai frappé mais elle, je ne l'ai pas touchée. Tout était réuni pour des violences. Elle avait bu et il y a avait un autre homme à la maison".
Il explique ensuite au président que sa compagne est l'une des filles d'une célèbre famille du Port et qu'il n'y risquerait pas sa vie. Le 4 mars, il explique qu'il arrive au domicile, par la fenêtre, et voit sa compagne très alcoolisée avec un homme qu'il connait. Elle a tellement bu qu'elle est tombée sur le chemin, se blessant au genou et à la lèvre, comme en atteste l'homme qui l'accompagne. Lui s'en est pris à l'homme qu'il soupçonne d'avoir voulu abuser de la situation. La victime indique avoir reçu un coup de vase sur le crâne, ce qui lui a occasionné une blessure et une ITT de 3 jours. "Je n'ai jamais levé la main sur elle", insiste le prévenu.
Présente à l'audience, sa compagne témoigne avoir beaucoup bu ce jour-là car elle lui avait demandé de quitter son domicile et qu'il l'avait fait. Elle avait ensuite été au bar avec des amis et l'un d'entre eux l'avait aidée à rentrer. Elle explique s'être blessée en tombant sur le chemin mais également avoir été frappée à deux reprises le 4 et le 7 mars par le prévenu : "c'est un pervers narcissique, je suis là pour dire la vérité", conclut-elle devant le tribunal. Le tribunal relève également qu'elle a été condamnée en 2022 à 6 mois de prison avec sursis pour menaces de mort sur le prévenu.
"Dans le meilleur des mondes, on peut espérer qu'ils se séparent"
"C'est un couple toxique bien connu des gendarmes", tance la procureure. "Un contexte de personnalités particulières, une relation néfaste ou,, dans le meilleur des mondes, on peut espérer qu'ils se séparent. L'homme a tout le crâne ouvert. Le prévenu a raison, tous les éléments sont présents pour un contexte de violences. Les violences sur monsieur sont établies. Vous tiendrez compte des 17 mentions de son casier et des déclarations de madame pour les autres faits de violences", évoque le parquet qui requiert 2 ans de prison et le maintien en détention.
"La situation n'est pas aussi simple qu'elle peut en avoir l'air," répond la défense. "Il reconnait lui-même que c'est compliqué. Quand il fait quelque chose, il l'assume, les gendarmes en attestent. Il est entier. Il reconnait avoir frappé l'homme, mais pas elle. Elle était dans un état d'ébriété important, elle a pu s'infliger ces blessures en tombant. Il a déjà été victime de violences par elle", plaide la robe noire.
"Monsieur, après en avoir délibéré, le tribunal vous relaxe des faits de violation de domicile et des faits de violences sur madame estimant que les éléments ne sont pas suffisants. En revanche, vous êtes reconnu coupable de violences sur le monsieur et condamné à la peine d'un an de prison avec maintien en détention," indique le président. "La décision me satisfait. Merci de votre accueil et de votre compréhension", lance avec le sourire le prévenu au tribunal après avoir dit merci à son avocate.