Un intriguant personnage fait escale à La Réunion depuis quelques jours. Somen Debnath, zoologiste indien, fait le tour du monde en vélo - un voyage qui a commencé le 27 mai 2004 - pour sensibiliser l'humanité au virus du Sida. Après avoir sillonné l'île et rencontré les Réunionnais, il a participé à une table ronde avec le public hier soir, organisé par l'association Tamij Sangam à Saint-Denis en son honneur.
Accompagné de Catherine Gaud, présidente de l'association RIVE, le Swami Advayanandra de l'ashram du Port et George Raju, consul général d'Inde de La Réunion, Somen a raconté quelques expériences et partagé un message fort: "La diversité et le bonheur est à l'intérieur de chacun de nous et nous pouvons les partager. Je ne voyage pas seul, tout le monde voyage avec moi". Un bonheur contagieux en sa présence car se ne sont pas les sourires qui manquent.
C'est à l'âge de 14 ans qu'il a lu, dans le journal de son quartier de Calcutta, qu'un homme atteint du Sida avait été déposé devant une école sur la voie publique où il est mort, seul. Choqué, il a voulu comprendre ce qu'était cette maladie et c'est à l'âge de 16 ans qu'il a commencé un travail de sensibilisation autour de lui.
"Le plus triste c'est qu'elle ne savait pas pourquoi elle était malade"
Ayant parcouru 96 pays en 10 ans, il raconte avoir fait de très belles rencontres, et d'autres moins bonnes, comme le rappelle George Raju qui raconte la capture de Somen Debnath pendant 24 jours par les Talibans en Afghanistan.
Des rencontres avec des malades aussi, qui selon lui, peuvent bénéficier au monde entier. "Il y a trois mots simples que j'ai appris qui peuvent sauver le monde de ce fléau. Les préservatifs, le sang et la mère à l'enfant". Éviter les moyens de transmission du Sida éradiquerait cette maladie, qui touche aussi, malheureusement, les enfants.
"Au Tadjikistan, j'ai rencontré une fille de 10 ans dans un établissement pour enfants atteints du VIH. Elle tenait toujours mon doigt, pendant toute la semaine de mon séjour là-bas. Trois mois plus tard, j'ai appris qu'elle était décédée. Le plus triste c'est qu'elle ne savait pas pourquoi elle était malade et ne voulait qu'une seule chose, vivre", se souvient-il.
Somen Debnath reste à La Réunion jusqu'au 8 janvier avant de reprendre sa route vers l'Afrique.
Accompagné de Catherine Gaud, présidente de l'association RIVE, le Swami Advayanandra de l'ashram du Port et George Raju, consul général d'Inde de La Réunion, Somen a raconté quelques expériences et partagé un message fort: "La diversité et le bonheur est à l'intérieur de chacun de nous et nous pouvons les partager. Je ne voyage pas seul, tout le monde voyage avec moi". Un bonheur contagieux en sa présence car se ne sont pas les sourires qui manquent.
C'est à l'âge de 14 ans qu'il a lu, dans le journal de son quartier de Calcutta, qu'un homme atteint du Sida avait été déposé devant une école sur la voie publique où il est mort, seul. Choqué, il a voulu comprendre ce qu'était cette maladie et c'est à l'âge de 16 ans qu'il a commencé un travail de sensibilisation autour de lui.
"Le plus triste c'est qu'elle ne savait pas pourquoi elle était malade"
Ayant parcouru 96 pays en 10 ans, il raconte avoir fait de très belles rencontres, et d'autres moins bonnes, comme le rappelle George Raju qui raconte la capture de Somen Debnath pendant 24 jours par les Talibans en Afghanistan.
Des rencontres avec des malades aussi, qui selon lui, peuvent bénéficier au monde entier. "Il y a trois mots simples que j'ai appris qui peuvent sauver le monde de ce fléau. Les préservatifs, le sang et la mère à l'enfant". Éviter les moyens de transmission du Sida éradiquerait cette maladie, qui touche aussi, malheureusement, les enfants.
"Au Tadjikistan, j'ai rencontré une fille de 10 ans dans un établissement pour enfants atteints du VIH. Elle tenait toujours mon doigt, pendant toute la semaine de mon séjour là-bas. Trois mois plus tard, j'ai appris qu'elle était décédée. Le plus triste c'est qu'elle ne savait pas pourquoi elle était malade et ne voulait qu'une seule chose, vivre", se souvient-il.
Somen Debnath reste à La Réunion jusqu'au 8 janvier avant de reprendre sa route vers l'Afrique.