On ne déplace pas une statue en un claquement de doigts. Si l’élagage des arbres du square Labourdonnais et son engrillagement pour cause de travaux depuis une semaine donnent l’impression que la statue vit ses dernières heures, c’est loin d’être le cas.
Il faut pour cela comprendre que le square et la statue bénéficient de deux… statuts différents. Sollicitée la semaine dernière, la Direction des affaires culturelles nous a répondu ce mardi en confirmant nos informations selon lesquelles aucun permis de construire n’avait encore été délivré à ce jour pour déplacer la statue du personnage public controversé.
Ainsi, nous répond la DAC OI, la demande de permis d’aménager portant sur le square Labourdonnais, déposée par la mairie de Saint-Denis en date du 26 décembre 2022, a été instruite par l’architecte des Bâtiments de France, qui a donné son accord assorti de prescriptions. Mais cet avis ne vise pas les travaux concernant la statue et son socle, protégés au titre des monuments historiques, et qui devra faire l’objet d’une autorisation de travaux spécifique.
Une formalité
Ainsi, il appartient désormais à la ville de Saint-Denis, conformément au code du patrimoine, de solliciter un permis de construire auprès des services de la direction des affaires culturelles de La Réunion, en prenant en compte les recommandations émises par la direction générale du patrimoine et de l’architecture du ministère de la Culture, avant d’engager le déplacement de la statue.
On voit mal cependant comment cette étape administrative pourrait déboucher sur un refus après que le préfet a donné son accord, le 26 avril lors d’une conférence de presse commune avec la maire de Saint-Denis et le commandant supérieur des forces armées de la zone sud océan Indien, au transfert de la statue vers la caserne Lambert, un site plus conforme au passé militaire du gouverneur général Mahé de Labourdonnais.
Il faut pour cela comprendre que le square et la statue bénéficient de deux… statuts différents. Sollicitée la semaine dernière, la Direction des affaires culturelles nous a répondu ce mardi en confirmant nos informations selon lesquelles aucun permis de construire n’avait encore été délivré à ce jour pour déplacer la statue du personnage public controversé.
Ainsi, nous répond la DAC OI, la demande de permis d’aménager portant sur le square Labourdonnais, déposée par la mairie de Saint-Denis en date du 26 décembre 2022, a été instruite par l’architecte des Bâtiments de France, qui a donné son accord assorti de prescriptions. Mais cet avis ne vise pas les travaux concernant la statue et son socle, protégés au titre des monuments historiques, et qui devra faire l’objet d’une autorisation de travaux spécifique.
Une formalité
Ainsi, il appartient désormais à la ville de Saint-Denis, conformément au code du patrimoine, de solliciter un permis de construire auprès des services de la direction des affaires culturelles de La Réunion, en prenant en compte les recommandations émises par la direction générale du patrimoine et de l’architecture du ministère de la Culture, avant d’engager le déplacement de la statue.
On voit mal cependant comment cette étape administrative pourrait déboucher sur un refus après que le préfet a donné son accord, le 26 avril lors d’une conférence de presse commune avec la maire de Saint-Denis et le commandant supérieur des forces armées de la zone sud océan Indien, au transfert de la statue vers la caserne Lambert, un site plus conforme au passé militaire du gouverneur général Mahé de Labourdonnais.