Il venait de repasser et d’obtenir son permis de conduire le 2 novembre dernier avec l’obligation d’installer un éthylotest de démarrage. Mais le système bien trop cher pour lui (3600 euros) n’a jamais été installé sur son véhicule.
Qu’à cela ne tienne, Patrice S. a passé la nuit du 20 novembre dernier à s’alcooliser d’établissement en établissement avec ses dalons. Jusqu’à ce qu’une rencontre imprévue avec une première voiture de police dans le centre-ville de Saint-Denis ne vienne jouer les troubles-fêtes.
Le père de deux enfants avait alors pris la mouche et roulé à contresens rue du Maréchal Leclerc, boulevard Lancastel, rue Léopold Rambaud... Au total, pas moins de huit rues ont été prises à contresens sans, heureusement, ne blesser personne. La course-poursuite avec les forces de l’ordre, sirène hurlante, s’est poursuivie jusqu’au rond-point de l’aéroport où un véhicule de la brigade canine l’attendait au tournant.
Le trentenaire s’est alors retrouvé coincé entre les deux voitures et n’a pas hésité à faire du stock-car avec l’une d’entre elles. Interpellé à 1 heure du matin, Patrice S. n’a pu être entendu que dans l’après-midi, le temps que son taux d’alcoolémie descende.
Ce lundi, le Dionysien était pour la sixième fois devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour répondre de ces faits qu’il a reconnus. Ne lui trouvant aucune circonstance atténuante, la procureure de la République a proposé la peine de 8 mois avec une incarcération immédiate et la révocation de la moitié d’un sursis.
Après en avoir délibéré, le tribunal prononce une peine de un an de prison, la révocation de 4 mois de sursis ainsi qu'une incarcération immédiate.
Après en avoir délibéré, le tribunal prononce une peine de un an de prison, la révocation de 4 mois de sursis ainsi qu'une incarcération immédiate.