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Il fracasse le crâne de son dalon d’un coup de nunchaku

C'est un homme chétif et qui parait sans histoire qui se présente à la barre du tribunal judiciaire de Saint-Denis ce vendredi pour des faits de violences. Pourtant, s'il est calme, penaud et balbutiant, les apparences peuvent être parfois trompeuses.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 22 janvier 2021 à 17H20

Nicolas I. a 43 ans, il vit chez son père. Le 20 janvier dernier à Saint-Paul, il est interpellé au bord du chemin avec 2,10 g/l d’alcool dans le sang après avoir violenté un dalon, son ex beau frère. Ils entretiennent une relation amicale mais agressive. Ce jour là, Nicolas voit rouge car la victime lui dit qu’il veut « B**** sa maman ». Il s’en va, rumine et revient, armé d’un couteau de cuisine et d’un nunchaku. Il s’approche de celui qui l’a offensé et lui assène plusieurs coups.

La victime se défend mais ne peut éviter de se prendre un violent coup de nunchaku sur la tête. Résultat, 5 jours d’ITT et une grosse entaille sur le crâne. Des témoins désarment l’agresseur et jettent les armes dans une benne à vêtements. « J’accepte tout ce que l’on me reproche » indique le prévenu à la présidente qui présente 10 condamnations à son casier. « Rien ne justifie des coups d’une telle violence. C’est très grave, la victime n’a fait que se protéger, il a une grosse entaille sur le crâne » indique la partie civile qui demande une expertise médicale de son client.

« Il n’y a aucune réflexion de sa part malgré les 10 mentions à son casier » entame le parquet. « Il y a une certaine fatalité, s’il le devait, il recommencerait. Les risques de récidives sont importants. Je vous demande un peine de 2 ans de prison avec un mandat de dépôt » requiert la procureure. « J’ai une pensée pour la victime » affirme la défense sur un ton mesuré. « Il porte la misère du monde sur ses épaules mais une fois de trop, l’alcool entraine cette misère sociale. Ce n’est pas un méchant, il est drogué au rhum. je vous demande de la clémence » plaide la défense.

Malgré une enfance difficile en raison d’un père violent qui a causé son placement à l’âge de 7 ans, Nicolas I. est condamné à une peine de 2 ans de prison dont 1 de sursis probatoire assorti d’un mandat de dépôt. « Suis un peu malade dans ma tête quand j’ai pas de rhum, j’y pense trop » se défend le prévenu benoîtement. 

 

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