Pendant sept mois, Ghislain B., 44 ans, a filmé la fille de son épouse, 13 ans, sous la douche ou pendant son sommeil, dans différentes positions.
Sous des apparences lisses, ce serveur d’un snack du centre-ville de Saint-Denis souffre de troubles pédophiles ainsi qu’en a conclu l’expert qui l’a examiné. En mai dernier, il est en partie passé à l’acte en agressant sexuellement la jeune fille. "On ne savait rien", a témoigné sa mère à la barre du tribunal correctionnel ce vendredi.
Et pour cause, la malheureuse victime avait peur de "semer la zizanie" au sein de la famille, sa mère s’étant remariée avec le prévenu depuis trois ans.
C’est un message intercepté par cette dernière qui a déclenché "une bombe nucléaire", a expliqué la procureure de la République. Le ti-père incestueux avait alors tenté de se suicider en se jetant du premier étage. Un geste qui lui a valu des jours d’hospitalisation et un mois de rééducation dans un centre spécialisé.
Étrange état de léthargie
Aujourd’hui, le quadragénaire reconnaît les faits qui lui sont reprochés et qui ont occasionné le placement de l’adolescente dans une famille d’accueil.
Celle-ci pourrait par ailleurs avoir été droguée au moment des faits. Des traces de substance ont été retrouvées sur ses cheveux. Sa mère avait d’ailleurs signalé aux policiers de Malartic que sa fille paraissait être dans un état léthargique anormal sur les images pornographiques.
Ghislain B. a fait valoir son droit à la préparation de sa défense. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 2 février prochain. Il encourt 10 ans d’emprisonnement.
En attendant son procès, et contrairement à l’avis du parquet, les magistrats ont ordonné son placement sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime ainsi que d’exercer une activité en lien avec les mineurs. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat du chef-lieu.
Sous des apparences lisses, ce serveur d’un snack du centre-ville de Saint-Denis souffre de troubles pédophiles ainsi qu’en a conclu l’expert qui l’a examiné. En mai dernier, il est en partie passé à l’acte en agressant sexuellement la jeune fille. "On ne savait rien", a témoigné sa mère à la barre du tribunal correctionnel ce vendredi.
Et pour cause, la malheureuse victime avait peur de "semer la zizanie" au sein de la famille, sa mère s’étant remariée avec le prévenu depuis trois ans.
C’est un message intercepté par cette dernière qui a déclenché "une bombe nucléaire", a expliqué la procureure de la République. Le ti-père incestueux avait alors tenté de se suicider en se jetant du premier étage. Un geste qui lui a valu des jours d’hospitalisation et un mois de rééducation dans un centre spécialisé.
Étrange état de léthargie
Aujourd’hui, le quadragénaire reconnaît les faits qui lui sont reprochés et qui ont occasionné le placement de l’adolescente dans une famille d’accueil.
Celle-ci pourrait par ailleurs avoir été droguée au moment des faits. Des traces de substance ont été retrouvées sur ses cheveux. Sa mère avait d’ailleurs signalé aux policiers de Malartic que sa fille paraissait être dans un état léthargique anormal sur les images pornographiques.
Ghislain B. a fait valoir son droit à la préparation de sa défense. Le tribunal a renvoyé l’affaire au 2 février prochain. Il encourt 10 ans d’emprisonnement.
En attendant son procès, et contrairement à l’avis du parquet, les magistrats ont ordonné son placement sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d’entrer en contact avec la victime ainsi que d’exercer une activité en lien avec les mineurs. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat du chef-lieu.