Le monde agricole a besoin de bras, motivés, mais surtout qualifiés, voilà le message que veut faire passer Frédéric Vienne, le président de la chambre d’agriculture. “Aujourd’hui, nous devons accompagner des personnes demandeuses d’emploi vers nos exploitations. Nous devons communiquer sur l’évolution de nos métiers et cela peut permettre d’attirer des savoirs et des compétences dans le secteur agricole”, rappelle le chef de file du monde agricole péi.
Aujourd’hui, le secteur agricole rassemble près de 12.000 personnes, “chef d’exploitation, co-exploitant ou salariés”, précise Frédéric Vienne. Un chiffre relativement faible, mais qui pourrait prendre une place importante dans le secteur privé. “Nous avons un besoin constant de salariés, pour des tâches saisonnières ou occasionnelles, comme la coupe de la canne ou la filière fruitière (ananas et letchis). Nous aidons déjà les agriculteurs dans l’administratif, notamment pour les contrats de travail. L’année dernière, 571 contrats de saisonniers ont pû être établis par la chambre”, ajoute-t-il.
Aujourd’hui, le secteur agricole rassemble près de 12.000 personnes, “chef d’exploitation, co-exploitant ou salariés”, précise Frédéric Vienne. Un chiffre relativement faible, mais qui pourrait prendre une place importante dans le secteur privé. “Nous avons un besoin constant de salariés, pour des tâches saisonnières ou occasionnelles, comme la coupe de la canne ou la filière fruitière (ananas et letchis). Nous aidons déjà les agriculteurs dans l’administratif, notamment pour les contrats de travail. L’année dernière, 571 contrats de saisonniers ont pû être établis par la chambre”, ajoute-t-il.
Des métiers bientôt “sous tension” ?
“Nous observons un vieillissement de nos salariés agricoles. Aujourd’hui, près de 50% de nos employés ont plus de 50 ans. Les conditions de travail évoluent, et la mécanisation a permis de réduire une grande partie de la pénibilité”, poursuit Frédéric Vienne.
À ses côtés, Angélique Goodall, la directrice régionale de Pôle Emploi, souligne que cette nouvelle convention a trois objectifs : “D’abord, orienter des gens qui n’avaient pas forcément vocation à répondre à des offres dans le milieu agricole. Ensuite, nous devons accompagner les demandeurs d'emploi ou les salariés vers des formations pour développer des compétences. Enfin, aider les chefs d’exploitation sur les compétences de gestion, afin de les aider à dégager du temps”.
“On observe clairement que certaines compétences, qui peuvent être utilisées ailleurs que dans le secteur agricole, sont désormais en manque par rapport au nombre d'offres. Il y a un risque de voir certains métiers sous tension dans les prochaines années”, poursuit la directrice de Pôle Emploi.
“Le monde agricole évolue, c’est presque fini l’époque de la bêche. La mécanisation, les nouvelles techniques et formations permettent de soulager nos agriculteurs. La seule chose qui nous manque ce sont les talents, surtout parmi la nouvelle génération”, conclut Frédéric Vienne.
“Nous observons un vieillissement de nos salariés agricoles. Aujourd’hui, près de 50% de nos employés ont plus de 50 ans. Les conditions de travail évoluent, et la mécanisation a permis de réduire une grande partie de la pénibilité”, poursuit Frédéric Vienne.
À ses côtés, Angélique Goodall, la directrice régionale de Pôle Emploi, souligne que cette nouvelle convention a trois objectifs : “D’abord, orienter des gens qui n’avaient pas forcément vocation à répondre à des offres dans le milieu agricole. Ensuite, nous devons accompagner les demandeurs d'emploi ou les salariés vers des formations pour développer des compétences. Enfin, aider les chefs d’exploitation sur les compétences de gestion, afin de les aider à dégager du temps”.
“On observe clairement que certaines compétences, qui peuvent être utilisées ailleurs que dans le secteur agricole, sont désormais en manque par rapport au nombre d'offres. Il y a un risque de voir certains métiers sous tension dans les prochaines années”, poursuit la directrice de Pôle Emploi.
“Le monde agricole évolue, c’est presque fini l’époque de la bêche. La mécanisation, les nouvelles techniques et formations permettent de soulager nos agriculteurs. La seule chose qui nous manque ce sont les talents, surtout parmi la nouvelle génération”, conclut Frédéric Vienne.