Oui, j’entends bien les révoltés du Bounty qui veulent couler leur navire. Oui, j’entends bien les jusqu’au-boutistes qui se réjouissent (ou font semblant) de voir partir en fumée nucléaire une humanité qui n’a plus grand chose d’humain. Eh bien, justement, tentons l’humain, pourquoi-pas. Il n’est peut-être pas trop tard. Tentons l’intelligence, le recul, la réflexion et la sagesse.
Il se passe à l’Est du méridien de Greenwich, un festival digne des meilleures pièces de théâtre. La petite moitié du Monde qui souffre ou qui a souffert un temps de la dictature et/ou de l’hégémonie occidentale, est en train de nous jouer une pièce qui, il faut bien le dire, semble préférable à une troisième guerre mondiale. Tout ce que l’on peut souhaiter, c’est que les spectateurs suivent attentivement le scénario et comprennent, avant qu’il ne soit trop tard, le message que l’on tente de transmettre.
D’un côté une petite guerre locale que certains minimisent et que d’autres maximisent, de l’autre, un festival d’essais et de manœuvres militaires, en réponse à un autre festival, celui d’un ballet politico-diplomatique. Tout cela serait dérisoire si, en fond de tableau ne se dessinait pas la probable fin du Monde. D’où l’importance de comprendre la pièce, et surtout, son message.
Tentons donc de résumer pour y voir un peu plus clair et comprendre.
Il y en a un à qui, semble-t-il, on aurait volé un territoire. Il y en a un autre qui souhaiterait bien ne pas perdre le sien de la même manière. L’histoire de ces deux territoires perdus, est longue et complexe. Mais quel est l’historien consciencieux et objectif qui ne verrais pas derrière ces deux affaires, les conséquences d’un « Dol » (1) ? Il est bien évident qu’en matière de justice, ce type d’affaire est complexe, d’autant plus complexe, qu’il ne s’agit pas de deux personnes ou de deux entreprises, mais, à chaque fois, de deux nations rivales, on pourrait même dire de deux mondes que tout sépare. Si on ajoute à cela la durée, les méandres de l’histoire et le mille et un coups tordus que les nations sont parfaitement capables de faire, il y a largement de quoi noyer le poisson et donner du grain à moudre aux avocats des deux parties. Tout cela ne serait pas bien grave si l’avenir de notre humanité n’était pas en jeu. Oublions donc la justice et pensons à notre avenir.
C’est vrai que le Monde est coupé en deux depuis belle lurette. C’est vrai que, il y a plus de 60 ans, lorsque nous demandions à nos professeurs d’économie politique ou de droit international, pourquoi il y avait sur Terre des pays pauvres et des pays riches, la réponse unanime était la suivante : « Le progrès va rétablir l’équilibre ». 60 ans plus tard, c’est pire que jamais. Même si certains ont changé de localisation, il y a toujours autant de pays pauvres sur Terre, la pauvreté de ces pays s’accroit, comme s’accroissent les inégalités dans le Monde. La colère gronde partout et, après le terrorisme, ces deux grandes puissances de l’Est deviennent le refuge et l’espoir de l’autre moitié du Monde. Mais le plus grave est à venir. Certains voudraient, tout simplement « écraser la vermine ». J’ai honte pour ces humains là. Mais, rassurez-vous, les chefs de l’autre moitié du Monde, sont prévoyants. Selon certains experts, la puissance de feu nucléaire de ces deux moitiés du Monde, est quasiment identique. C’est probablement la raison pour laquelle, la troisième guerre mondiale n’est pas encore déclarée ouvertement. Nous avons donc tous les mêmes pions. Il s’agit donc d’une partie d’échec dont l’enjeu n’est pas la victoire, mais la destruction de l’humanité. Cela change tout et nous indique qu’il serait préférable de ne pas commencer la partie.
Alors quoi, que faire ? Sera-t-il vraiment difficile, de réunir tous ces malheureux humains autour d’une table, et de redistribuer les cartes pour pouvoir recommencer sereinement la partie ?
Il se passe à l’Est du méridien de Greenwich, un festival digne des meilleures pièces de théâtre. La petite moitié du Monde qui souffre ou qui a souffert un temps de la dictature et/ou de l’hégémonie occidentale, est en train de nous jouer une pièce qui, il faut bien le dire, semble préférable à une troisième guerre mondiale. Tout ce que l’on peut souhaiter, c’est que les spectateurs suivent attentivement le scénario et comprennent, avant qu’il ne soit trop tard, le message que l’on tente de transmettre.
D’un côté une petite guerre locale que certains minimisent et que d’autres maximisent, de l’autre, un festival d’essais et de manœuvres militaires, en réponse à un autre festival, celui d’un ballet politico-diplomatique. Tout cela serait dérisoire si, en fond de tableau ne se dessinait pas la probable fin du Monde. D’où l’importance de comprendre la pièce, et surtout, son message.
Tentons donc de résumer pour y voir un peu plus clair et comprendre.
Il y en a un à qui, semble-t-il, on aurait volé un territoire. Il y en a un autre qui souhaiterait bien ne pas perdre le sien de la même manière. L’histoire de ces deux territoires perdus, est longue et complexe. Mais quel est l’historien consciencieux et objectif qui ne verrais pas derrière ces deux affaires, les conséquences d’un « Dol » (1) ? Il est bien évident qu’en matière de justice, ce type d’affaire est complexe, d’autant plus complexe, qu’il ne s’agit pas de deux personnes ou de deux entreprises, mais, à chaque fois, de deux nations rivales, on pourrait même dire de deux mondes que tout sépare. Si on ajoute à cela la durée, les méandres de l’histoire et le mille et un coups tordus que les nations sont parfaitement capables de faire, il y a largement de quoi noyer le poisson et donner du grain à moudre aux avocats des deux parties. Tout cela ne serait pas bien grave si l’avenir de notre humanité n’était pas en jeu. Oublions donc la justice et pensons à notre avenir.
C’est vrai que le Monde est coupé en deux depuis belle lurette. C’est vrai que, il y a plus de 60 ans, lorsque nous demandions à nos professeurs d’économie politique ou de droit international, pourquoi il y avait sur Terre des pays pauvres et des pays riches, la réponse unanime était la suivante : « Le progrès va rétablir l’équilibre ». 60 ans plus tard, c’est pire que jamais. Même si certains ont changé de localisation, il y a toujours autant de pays pauvres sur Terre, la pauvreté de ces pays s’accroit, comme s’accroissent les inégalités dans le Monde. La colère gronde partout et, après le terrorisme, ces deux grandes puissances de l’Est deviennent le refuge et l’espoir de l’autre moitié du Monde. Mais le plus grave est à venir. Certains voudraient, tout simplement « écraser la vermine ». J’ai honte pour ces humains là. Mais, rassurez-vous, les chefs de l’autre moitié du Monde, sont prévoyants. Selon certains experts, la puissance de feu nucléaire de ces deux moitiés du Monde, est quasiment identique. C’est probablement la raison pour laquelle, la troisième guerre mondiale n’est pas encore déclarée ouvertement. Nous avons donc tous les mêmes pions. Il s’agit donc d’une partie d’échec dont l’enjeu n’est pas la victoire, mais la destruction de l’humanité. Cela change tout et nous indique qu’il serait préférable de ne pas commencer la partie.
Alors quoi, que faire ? Sera-t-il vraiment difficile, de réunir tous ces malheureux humains autour d’une table, et de redistribuer les cartes pour pouvoir recommencer sereinement la partie ?
- Dol, définition : On dénomme dol, l'ensemble des agissements trompeurs ayant entraîné le consentement qu'une des parties à un contrat n'aurait pas donné, si elle n'avait pas été l'objet de ces manœuvres. Le dol suppose à la fois, de la part de l'auteur des manœuvres, une volonté de nuire et, pour la personne qui en a été l'objet, un résultat qui lui a été préjudiciable et qui justifie qu'elle obtienne l'annulation du contrat fondée sur le fait que son consentement a été vicié.