"Une difficulté de contrôle au moment de l’excitation"… C’est peu dire. Ce sont les mots employés dans l’expertise psychiatrique de Cédric K., qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri ce vendredi. "Serviable, respectueux, gentil" : ce sont les termes employés par son entourage. Il a donc un petit faible concernant les demoiselles.
Un faible qui l’a conduit devant les assises l’année dernière pour viol. En 2010, il aurait rencontré une femme dans un bar, et l’aurait violé sur le chemin du retour. Même scénario avant ça pour une agression sexuelle pour laquelle il avait aussi été condamné en correctionnelle.
Mais cette fois, il s’agit de sa petite amie, le 14 février 2016. Incarcéré, donc, il répondait de ses actes quelque peu violents, surtout si c’est pour fêter la Saint-Valentin. Rentrés d’une soirée avec leur bébé de 4 mois, lui fortement alcoolisé, elle dépose le cosy par terre. Elle se retourne et retrouve son compagnon nu comme un ver, et prêt. Elle refuse.
Il la force sur le lit, la violente, lui écarte les cuisses… il est trop fort pour elle : "Si tu veux, prends", finit-elle par dire. Mais il ne parvient (physiquement) pas à continuer. Il tente donc la fellation, la tenant par les cheveux, la pénètre digitalement. Il la traîne ensuite par les cheveux jusque dans la cuisine, tente une autre fellation… Sauf que là, elle mord !
Elle tente de prévenir les voisins, en vain. Son enfant pleure, elle le prend dans ses bras, lui continue de l’agresser. Heureusement, la nausée semble le prendre et il va vomir. Elle parvient donc à se rendre chez sa mère.
Il ne se rappelle pas de tout, mais de pas mal de choses. "Je fais un travail sur moi. En travaillant, en restant occupé et en changeant mes habitudes", explique-t-il à la cour. Arrêter de boire, changer d’entourage… Il espère que cela suffira.
Une affaire bonne pour les assises?
Selon la procureure, il faudrait bien plus que ça : " Je suis fâchée qu’il y ait eu correctionnalisation de cette affaire (jugée comme un délit au tribunal correctionnel, au lieu d’un crime aux assises, où les peines sont plus élevées, ndlr)". Elle explique en effet qu’elle ne peut requérir que sept ans de prison, maximum, en correctionnelle. Et que la durée maximale qu’il puisse encaisser pour ses trois condamnations est de 15 ans. Ayant déjà été condamné à 13 ans pour les deux autres affaires… La peine de sept ans ne devient qu'une peine de deux.
Il est finalement condamné à six ans de prison ferme pour cette agression là, et n’en effectuera donc que deux.
Un faible qui l’a conduit devant les assises l’année dernière pour viol. En 2010, il aurait rencontré une femme dans un bar, et l’aurait violé sur le chemin du retour. Même scénario avant ça pour une agression sexuelle pour laquelle il avait aussi été condamné en correctionnelle.
Mais cette fois, il s’agit de sa petite amie, le 14 février 2016. Incarcéré, donc, il répondait de ses actes quelque peu violents, surtout si c’est pour fêter la Saint-Valentin. Rentrés d’une soirée avec leur bébé de 4 mois, lui fortement alcoolisé, elle dépose le cosy par terre. Elle se retourne et retrouve son compagnon nu comme un ver, et prêt. Elle refuse.
Il la force sur le lit, la violente, lui écarte les cuisses… il est trop fort pour elle : "Si tu veux, prends", finit-elle par dire. Mais il ne parvient (physiquement) pas à continuer. Il tente donc la fellation, la tenant par les cheveux, la pénètre digitalement. Il la traîne ensuite par les cheveux jusque dans la cuisine, tente une autre fellation… Sauf que là, elle mord !
Elle tente de prévenir les voisins, en vain. Son enfant pleure, elle le prend dans ses bras, lui continue de l’agresser. Heureusement, la nausée semble le prendre et il va vomir. Elle parvient donc à se rendre chez sa mère.
Il ne se rappelle pas de tout, mais de pas mal de choses. "Je fais un travail sur moi. En travaillant, en restant occupé et en changeant mes habitudes", explique-t-il à la cour. Arrêter de boire, changer d’entourage… Il espère que cela suffira.
Une affaire bonne pour les assises?
Selon la procureure, il faudrait bien plus que ça : " Je suis fâchée qu’il y ait eu correctionnalisation de cette affaire (jugée comme un délit au tribunal correctionnel, au lieu d’un crime aux assises, où les peines sont plus élevées, ndlr)". Elle explique en effet qu’elle ne peut requérir que sept ans de prison, maximum, en correctionnelle. Et que la durée maximale qu’il puisse encaisser pour ses trois condamnations est de 15 ans. Ayant déjà été condamné à 13 ans pour les deux autres affaires… La peine de sept ans ne devient qu'une peine de deux.
Il est finalement condamné à six ans de prison ferme pour cette agression là, et n’en effectuera donc que deux.