J.F.D n’est pas tout jeune. Mais quand il s’agit de battre sa fille de 12 ans, il semble en avoir de la force. À 66 ans, le Bénédictin s’est trouvé devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri ce mardi pour violence sur un mineur par un ascendant. Si les violences étaient apparemment régulières, les faits jugés remontent à septembre 2017.
"Je devais la surveiller car la maison n’est pas fermée et on est à 15 mètres de la route départementale", explique-t-il. Elle voulait manifestement rester devant la télé au lieu d’aller se coucher. Donc son père s’est énervé. Plusieurs coups à plusieurs reprises. Dont la ceinture et un bâton en bois. Chez le médecin, aucune trace et donc aucun jour d’ITT. Lui, nie vouloir faire du mal mais assure que sa fille est "possédée". Ses cris et son manque de discipline en seraient la preuve. Mais d’autres dires troublent les juges : il y aurait un climat incestueux entre le père et sa fille et aucun respect de son intimité. Des faits présumés pour lesquels le prévenu ne comparaît pas.
"J’aime tous mes enfants", affirme le père de famille. Combien ? "Beaucoup". Il en partage cinq avec sa compagne actuelle. "Aucun autre enfant ne s’est plaint, rappelle l’avocat, il y a cette culture parfois de cérémonie et de coups pour déposséder des êtres chers. C’est un père angoissé par les troubles de sa fille". En effet, la petite souffre d’une psychose infantile mais les parents ne l’avaient jamais pris en charge. La procureure a requis six mois de prison avec sursis. Il s’en sort avec quatre.
"Je devais la surveiller car la maison n’est pas fermée et on est à 15 mètres de la route départementale", explique-t-il. Elle voulait manifestement rester devant la télé au lieu d’aller se coucher. Donc son père s’est énervé. Plusieurs coups à plusieurs reprises. Dont la ceinture et un bâton en bois. Chez le médecin, aucune trace et donc aucun jour d’ITT. Lui, nie vouloir faire du mal mais assure que sa fille est "possédée". Ses cris et son manque de discipline en seraient la preuve. Mais d’autres dires troublent les juges : il y aurait un climat incestueux entre le père et sa fille et aucun respect de son intimité. Des faits présumés pour lesquels le prévenu ne comparaît pas.
"J’aime tous mes enfants", affirme le père de famille. Combien ? "Beaucoup". Il en partage cinq avec sa compagne actuelle. "Aucun autre enfant ne s’est plaint, rappelle l’avocat, il y a cette culture parfois de cérémonie et de coups pour déposséder des êtres chers. C’est un père angoissé par les troubles de sa fille". En effet, la petite souffre d’une psychose infantile mais les parents ne l’avaient jamais pris en charge. La procureure a requis six mois de prison avec sursis. Il s’en sort avec quatre.