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Il attaque les gendarmes du Tampon, les gendarmes mobiles et les policiers municipaux !

Correctionnelle Sud - Mardi 23 février 2016:

Ecrit par Jules Bénard – le mardi 23 février 2016 à 15H27
Adrien Dalleau, 20 ans aux vavangues, n’a pas froid aux yeux. Du moins quand il est sous l’effet conjugué du rhum charrette et du Rivotril.

D’ailleurs, il l’admet crânement à la barre :
« Moin l’avait mette l’effet. Sinon ça, jamais moin n’aurais fait ça ! » S’il le dit…

Ah ! les grenades-pays…

Sur le coup des 20 heures, le 7 août dernier, la Braderie du Tampon s’apprête à replier ses chapiteaux. Mais c’est compter sans Adrien Dalleau et ses dalons, tous plus pleins que des outres de bédouins, et qui entendent faire leur loi.

Adrien Dalleau, apparemment plus « chargé » que ses potes, casse très vite deux chapiteaux et les balance au milieu de la chaussée. Prévenus aussitôt, les gendarmes de la brigade du Tampon arrivent sur les lieux avec leurs collègues les « mobiles » et quelques agents municipaux.

L’Adrien s’enfuit du côté du Parc boisé et, d’une position stratégiquement choisie, chamboule les forces de l’ordre avec tout ce qui lui tombe sous la main, essentiellement des « grenades-pays », traduisez des galets. Un agent municipal est sérieusement atteint au visage.

« Bande de cons !… Bâtards !… Va te faire… ! »

En tout, ils se mettront à 10 pour coincer et immobiliser le vindicatif qui ne cesse de les abreuver de noms d’oiseaux aussi variés que grossiers.

« Bande de cons… Tas de bâtards… Sales zoreils… (et à la gendarmette) Connasse ! Va te faire bourrer ! » On n’y peut rien, il l’a dit et cela a été répété publiquement à l’audience.

Pour sa défense, Adrien Dalleau commence par s’étonner qu’il est le seul à la barre alors qu’il n’était pas seul à la Braderie. Mauvaise pioche, le substitut Pierre Bernard lui faisant remarquer que lui seul réunissait assez d’éléments pour être traduit devant une cour de Justice. Dans le cas contraire, le parquet n’eût pas manqué de les poursuivre.

Ensuite, s’il reconnaît les insultes, il nie le lancer de grenades-pays : « Navé in bande marmailles lété là quand moin la déboule côté d’zot’ ! C’est zot la chaboulé bande na ! » Mais il semble bien être le seul à avoir vu des « marmailles » dans le coin. Double mauvaise pioche.

« Bande camarades la piège à moin ! »

Enfin, il y a un casier judiciaire chargé à faire peur, 7 condamnations à 20 ans à peine, pour vols, dégradations, conduite sans permis, recel, port d’arme, menaces diverses, vols aggravés…

Enfin, les raisons de son « ivresse très chargée » ne permettent en rien de le disculper :
« Moin la boire in zaffair correct po commencer. Mais après, lo bande dalons la donne à moin in bouteille avec l’alcool plus in zaffair dedans, la achève à moin ! »

Quand la présidente lui demande s’il se rend compte de la quantité de dégâts qu’il a commise à lui tout seul, il admet piteusement :
« Ben… oui. Je suis désolé. Sans l’alcool, j’aurais jamais fait ça. Je dois réfléchir à mon avenir maintenant. La liberté a quand même un prix « .

Il aura 6 mois pour approfondir les choses de la vie, plus la révocation des 6 mois de sursis antérieurs qui tombent dans son escarcelle carcérale. Sans compter 1200 euros de dommages-intérêts + 1 (un des gendarmes n’a réclamé que l’euro symbolique).

 

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